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Performance exceptionnelle du marché canadien

« Quand on se regarde on se désole, quand on se compare on se console », dit le proverbe.

Récemment, la Société canadienne d’hypothèque et de logement (SCHL) annonçait que le marché canadien de l’immobilier, du point de vue des mises en chantier, avait amorcé un retour au calme qui devrait s’étendre jusqu’à la fin de 2012. Côté ventes résidentielles, ce sera plutôt tranquille également.

Le groupe Études économiques Scotia confirme le ralentissement tout en affirmant par contre que le marché canadien se porte toujours très bien.

« Dans la majorité des principaux marchés que nous surveillons en Amérique du Nord, en Europe et en Australasie, les prix réels des logements ont reculé en glissement annuel au deuxième trimestre de 2011 », indique Adrienne Warren, économiste principale et spécialiste du secteur immobilier, Études économiques Scotia. « Bien que le marché immobilier en ébullition du Canada ait commencé à se modérer, il continue d’afficher une performance exceptionnelle. »

La conclusion est tirée du dernier rapport Tendances immobilières mondiales publié par Études économiques Scotia.

Selon le rapport, « les prix réels moyens des logements existants ont augmenté de 5 % d’une année à l’autre pour la période d’avril à juin, ce qui est comparable au taux d’appréciation du premier trimestre. Les données pour juillet et août indiquent le maintien de ventes fermes mais stables jusqu’à la fin de l’été, parallèlement à une stabilisation des prix. »

Un bémol  cependant: bien que le prix de nombreux logements redeviendra accessible pour le commun des mortels, il risque de ne pas avoir de file d’attente aux portes. La raison : l’économie mondiale est trop fragile pour inspirer de la confiance aux consommateurs. Ces derniers sont devenus trop frileux pour se lancer dans de gros achats. L’heure est à l’épargne. Écoutons Mme Warren :

« Les coûts d’emprunt historiquement faibles, conjugués à des prix en net recul – dans de nombreux marchés – ont grandement contribué à rendre les logements accessibles de nouveau. En temps normal, cela suffirait à fortement stimuler la demande de logements. En effet, l’investissement résidentiel a toujours joué un rôle de premier plan dans les reprises économiques.

« Nous prévoyons qu’à l’échelle mondiale, la demande de logements demeurera stagnante jusqu’à ce que la reprise économique mondiale s’installe de façon plus convaincante et que les marchés financiers retrouvent une certaine stabilité. La surabondance de logements occupés par les propriétaires, laquelle s’explique par une surconstruction et un nombre grandissant de saisies immobilières, demeure problématique dans de nombreux marchés, ce qui intensifie la pression à la baisse sur les prix. Des conditions de prêt généralement plus strictes freineront également la reprise. »

À court terme, Études économiques Scotia prévoit un recul sur le plan des transactions d’ici décembre. Et peu de mouvement dans les prix.

Pour plus d’infos, on se dirige vers le site de la Scotia Bank.

(Source Groupe CNW)