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Mérule pleureuse : elle se propage

La Société d’habitation du Québec (SHQ) avait prévu déposer le rapport du comité interministériel sur la mérule pleureuse en juin dernier. Nous sommes en septembre. Pendant ce temps, le champignon se propage. Et les propriétaires paniquent.

Enviro-option.com
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Le magazine Protégez-Vous consacrait un article à la mérule pleureuse dans l’édition du mois d’août. Article très intéressant et complet. Le titre : Le champignon maudit. On raconte le calvaire du couple Maxime Boivin et Marie-Hélène Cauchon, qui se sont résignés à démolir leur propriété. Des photos montrent la première apparition d’un champignon jusqu’au stade de l’envahissement.

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Les experts consultés dans l’article affirment que le nombre de cas se multiplient au Québec. Gino de Champlain, de la firme Enviro-Option, déclare qu’il y a 10 ans, un dossier par année tombait sur les bureaux de l’organisme. Aujourd’hui, c’est un à deux cas par semaine. Est-ce le début d’une épidémie?  

Voici ce que M. de Champlain déclarait au quotidien Le Soleil, le printemps dernier : «L’année passée, ça a quadruplé et on s’attend à ce que ce soit pire encore cette année. On n’a pas l’obligation de les déclarer. Le client peut décider de ne pas documenter.»

L’article du Soleil raconte la démolition d’une maison contaminée par la mérule pleureuse sur le terrain d’un hôpital, à Mont-Joli. Et la pression que ressent l’entrepreneur qui a hérité du mandat.

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La mérule pleureuse est un champignon qui prend naissance dans le bois humide et le pousse à se décomposer. Il cause des cauchemars à plusieurs propriétaires au Québec. Parfois, les propriétés doivent être complètement détruites. Des photos saisissantes circulent sur Facebook.

Via Capitale suit le dossier de près depuis plusieurs années. Suffit de faire une recherche sur ce blogue pour lire tous les billets consacrés à ce champignon. L’un des plus émouvants raconte l’histoire éprouvante d’un couple à Maskinongé. C’était au tout début.

Le rapport tant attendu du comité interministériel servira de base à l’action du gouvernement provincial qui n’a plus le choix d’intervenir. Il faut une réglementation.

Photo: istockphoto.com et Enviro-option.com