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Les baby boomers ont le dos large

On l’a dit cent fois, on l’a écrit cent fois. Si le prix des chalets et des maisons à la campagne échappe au commun des mortels, c’est la faute aux baby boomers. Ils se jettent sur les propriétés récréatives comme un chat sur une souris. Ils achètent les résidences secondaires comme on achète un sac de chips au dépanneur. Que voulez-vous, avait-on l’habitude de dire, ils fuient la pression de la ville. Ils veulent rester en santé le plus longtemps possible. Ils veulent mourir à la campagne.

Sauf que la réalité est différente. Derrière les baby boomers se profilent les membres de la génération X. Ceux et celles nés entre 1960 et 1980. Ceux et celles âgés entre 30 et 50 ans si vous préférez. Ils sortent le cash de leurs poches et écument le marché des propriétés récréatives.

Dans son dernier livre « L’immobilier en 2025, investir autrement », l’auteur Martin Provencher l’affirme noir sur blanc. Les baby boomers ne sont plus seuls dans la course, les membres de la génération X leur chauffent les fesses. Et la course sera spectaculaire car les experts en placement sont nombreux à soutenir que l’immobilier reste l’investissement de refuge par excellence en ces temps de turbulences économiques (Lire dans la section Propriété à revenu le billet Voulez-vous faire du fric?)

Au dernier Salon chalets et maisons de campagne de Montréal,  nous avions appris que le pourcentage de visiteurs de moins de 45 ans avait augmenté de 15%. Il monte de 5% en moyenne par année. En fait, 65% des visiteurs étaient âgés entre 45 et 65 ans.  

Remarquez que les baby boomers sont toujours aussi actifs. On peut sur le site du Salon : « Il s’est brassé encore beaucoup d’affaires pendant les quatre jours du dernier Salon et la crise ne semble pas avoir eu de prise sur les baby-boomers qui ont défilé dans les allées de l’exposition. Ils sont venus en grand nombre magasiner un terrain, une maison de campagne ou des produits et services pour rénover leur chalet. »
Et une petite phrase qui vient donner raison aux experts en investissement : « D’ailleurs, plusieurs visiteurs nous ont confié préférer investir dans l’immobilier par les temps qui courent plutôt qu’à la bourse. »

C’est à suivre!