PUBLICITÉ

Le vent déforme les immeubles en Arabie!

Récemment, je vous faisais part de mon étonnement devant l’architecture spectaculaire des Dubaï Towers, à Dubaï aux Émirats Arabes Unis. Quatre danseuses qui dansent la danse du ventre? Ou quatre doigts qui cherchent à empoigner le ciel? Ni l’un ni l’autre! C’était quatre flammes de quatre bougies imaginaires flottant dans le vent du Moyen-Orient. Titre du billet: Jamais rien vu de pareil! 

Mais le vent de l’Arabie fait plus que de souffler sur les quatre flammes imaginaires des tours. Il souffle aussi à plein poumon dans la voile du Burj al-Arab, autre immeuble à l’architecture quasi surnaturelle.

Situé aussi à Dubaï, le Burj al-Arab emprunte la forme d’une immense voile gonflée par le vent du golfe Persique. Selon Wikipedia, la surface extérieure de la voile est composée d’un tissu en fibre de verre recouvert de teflon afin de mieux résister aux vents du désert.

Au sommet de l’édifice se trouve un terrain pour hélicoptères. Tant qu’à brasser du vent….   

Lorsque vient le moment de désigner le plus bel hôtel du monde, le Burj al-Arab figure immanquablement parmi les premières places. Si le légendaire Sinbad le marin, héros des Mille et Une Nuits,  revenait sur terre, il baverait d’envie de voir une voile aussi gigantesque!

Maintenant, le côté terre à terre de l’immeuble. Le Burj al-Arab est l’unique hôtel de la planète classé sept étoiles. Il comprend quelque 200 suites composées de deux paliers chacune. La dimension des suites joue entre 196 et 780 mètres. On dit que le vestiaire de chaque suite excède une chambre d’hôtel standard en termes de grandeur.

Ces suites se répartissent sur une soixantaine d’étages, ce qui fait du Burj al-Arab le troisième immeuble de Dubaï avec ses 320 mètres de hauteur.

L’érection du Burj al-Arab a nécessité cinq années de travail et a coûté 2 milliards. Il a accueilli ses premiers visiteurs quatre semaines avant l’arrivée de l’an 2000. L’hôtel est situé sur une île artificielle. 

(Photo thatsweird.net)