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Le luxe royal du violet

Un rouge violet, un bleu violet, un coucher de soleil tirant sur le violet, le violet des montagnes à l’horizon, le teint violet à cause d’un froid intense, tous ces exemples évoquent quelque chose de sombre et de froid. Et pourtant, existe-t-il en décoration une couleur plus riche et plus somptueuse que le violet?

Issu d’un mélange de bleu et de rouge, le violet est sans contredit la couleur du luxe par excellence. Toute pièce affichant un violet omniprésent acquiert de l’éclat, pour ne pas dire de la splendeur. Seul le pourpre peut rivaliser en termes de faste royal.

Avez-vous déjà entrevu un capitonné violet, que ce soit un meuble ou un mur? C’est luxueux, imposant, presque royal. Dans une chambre à coucher dotée d’un lit baldaquin et de chandeliers, tout tissu de couleur violet, c’est encore mieux.

Combiné au noir, le violet donne une richesse insoupçonnée à condition qu’une rivière de lumière naturelle s’autorise à entrer dans la pièce. Sinon, de multiples projecteurs encastrés diffuseront un éclairage minimum pour éviter une ambiance sombre et surchargée.

Le gris valorise le violet en l’adoucissant. La juxtaposition des deux couleurs donne un look dont on ne se lasse difficilement. Gris béton ou gris charbon, l’effet est irrésistible.

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N’hésitez pas à laisser le violet s’amuser dans un décor hétéroclite. Le résultat est rafraichissant. Une idée : un cadre de tissus, de bois ou de métal violet contre un mur vert lime électrique.

De son côté, le violet met en valeur les meubles antiques et les surfaces patinées. Le fastueux et le vénérable s’harmonisent bien en décoration. Ils se complètent à merveille. Les Scandinaves en savent quelque chose, eux qui tirent du plaisir à jeter le violet, le rose et le rouge dans une brassée de briques et de bois usé.

Nous en avons vu des décors empreints de violet tout le long de notre expérience en décoration. Voici des exemples.

Un mur entièrement violet, y compris le manteau et le conduit de la cheminée, et le plafond. Le bois du parquet était sombre. Par contre, de la lumière venait alléger l’ambiance à travers une fenêtre pratiquée de chaque côté du mur. Les rideaux consistaient en un simple voilage pour éviter l’excès. En guise d’allée reliant la cheminée à la porte d’entrée se déroulait un long tapis clair. Au plafond, deux rangées de luminaires achevaient l’effort d’éclairage.

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Dans une cuisine débordante de blancheur au-dessus d’un parquet sombre, la table à manger et l’îlot étaient réunis par une surface de granit. Or, les parois latérales de l’îlot étaient coulées dans un béton violet. Le violet manifestait aussi sa présence sur les luminaires au plafond et sur le tapis blanc devant l’évier de cuisine.

Ailleurs, une immense moquette violette se déroulait sous un plafond blanc et sous un mur de papier peint blanc et noir, couvert de motifs discrets. Des rideaux de velours et fauteuils, vert pomme, complétaient le décor de la salle à manger.

Lors d’une exposition à New York, une artiste avait mis en scène une cloison de fils violets entremêlés à travers des anneaux de métal suspendus. Derrière la cloison se trouvait une source de lumière vive. L’effet d’éclatement était magique.

Vu dans une cuisine: les planches massives et rustiques d’un parquet renfermaient un coloris violet. Chic et rustique à la fois, ce caprice de décorateur prenait également d’assaut un mur de béton. Tout le reste de la pièce baignait dans le blanc et dans le gris.

Aux ennemis du violet, oubliez ça, l’étymologie du terme n’a rien à voir avec le mot violence. Elle se rapporte plutôt à la violette, fine fleur d’entre les fleurs.

 

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