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L’APCHQ veut abolir la taxe de bienvenue

L’Association des professionnels de la construction et de l’habitation du Québec (APCHQ) se range du côté de la Fédération des chambres immobilières du Québec (FCIQ). Elle préconise également l’abolition des droits de mutation, mieux connus sous les mots «taxe de bienvenue», pour les premiers acheteurs.

L’APCHQ soutient également la proposition de la FCIQ de revoir les bases du calcul vu l’augmentation des prix des maisons au cours des quinze dernières années.

L’objectif poursuivi par la FCIQ et l’APCHQ est de permettre aux nouveaux acheteurs de réaliser leur rêve légitime de passer de la condition de locataires à celle de propriétaires.

Par contre, plus les années passent, plus il devient difficile pour les nouveaux acheteurs de concrétiser leur projet car la somme d’argent requise augmente sans cesse.

C’est connu dans le marché : la mise de fonds initiale est souvent le principal obstacle à l’accession à la propriété. Selon une enquête de l’APCHQ en 2013 auprès des jeunes âgés de 18 à 39 ans, 70 % des répondants évoquaient la mise de fonds comme la principale contrainte. L’APCHQ rappelle que le prix moyen des maisons est passé de 110 000 $ en 2000 à 247 000 $ en 2011. Conséquence : la mise de fonds a doublé.

L’APCHQ aime à rappeler que le Québec est la seule province canadienne au Canada dont le taux de ménages propriétaires est inférieur à 70%. Il se situe à 61%.

L’APCHQ appelle les deux paliers de gouvernement à en faire davantage pour aider les premiers acheteurs. « Malgré les nombreuses propositions formulées par l’APCHQ et d’autres groupes pour favoriser l’accession à la propriété, les différents gouvernements n’ont pas posé de gestes concrets pour améliorer la situation et nous croyons aujourd’hui qu’il est temps d’agir. En ce sens, la proposition de la FCIQ est très positive », affirme le vice-président Développement stratégique et Communications de l’APCHQ, François-William Simard.

Photo: istock.com