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La CORPIQ se méfie du projet de loi 122

La Corporation des propriétaires immobiliers du Québec (CORPIQ) n’es tpas chaude à l’idée d’imposer l’inspection obligatoire des bâtiments comme lepropose le projet de loi 122 déposé par la ministre Lise Thériault mercredi matin.

Les assidus de ce blogue savent que la CORPIQ implore depuis longtemps que le Québec fasse quelque chose pour freiner la détérioration du parc immobilier de la province. L’une des mesures proposées est la déréglementation des loyers,beaucoup trop bas par rapport aux autres provinces canadiennes.

« Malgré ses promesses, le gouvernement du Québec n’a pourtant rien fait pour favoriser les investissements privés dans le parc d’immeubles à logements, ce qui aurait permis d’atténuer son déficit d’entretien grandissant »,déplore le directeur des Affaires publiques de la CORPIQ, Hans Brouillette. « Jamais en trente ans le Règlement sur les critères de fixation de loyer n’aura été aussi défavorable qu’aujourd’hui pour l’entretien et la rénovation des logements. Le gouvernement ne règlera pas ce problème fondamental en ajoutant des contraintes aux propriétaires. »

En résumé, la CORPIQ soutient que l’inspection obligatoire ne changera en rien le comportement délinquant d’une minorité de locataires. Les propriétaires se retrouveront coincés entre l’arbre et l’écorce. Ils devront remplir de la paperasse au lieu de se consacrer aux rénovations.

« Nous n’arrivons pas à comprendre qu’en 2010, on peut encore croire que la solution au problème d’entretien des immeubles passe par l’implantation d’un registre obligatoire », ajoute M. Brouillette.

La CORPIQ voudrait rencontrer la ministre du Travail et le ministre Laurent Lessard, responsable de la Régie du logement et du Règlement sur les critères de fixation de loyer.

L’organisme publie un tableau montrant l’augmentation de loyer mensuelle accordée par la Régie du logement pour 1000 $ de travaux majeurs. On peut le consulter sur le site www.corpiq.com.