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Il serait mieux de conserver sa maison

La Grèce qui risque de faire faillite à tout moment, l’euro menacé en Europe, les marchés boursiers qui jouent aux montagnes russes, une économie américaine qui flirte avec une nouvelle récession, les nouvelles sont peu glorieuses sur le radar de l’économie mondiale.

Même si toutes ces menaces semblent loin d’ici, une seule d’entre elles se concrétise et l’effet domino deviendra planétaire. L’économie canadienne n’y échappera pas.

Si vous songez à vendre votre maison, Patrick Charlebois, gestionnaire de portefeuille à la Financière Banque Nationale, vous conseille de faire preuve de patience et de suspendre votre décision. Si vous le pouvez, bien entendu.

Source: iStockphoto LP

« Si vous êtes propriétaire de votre maison, il faut la conserver. Votre maison prendra de la valeur à long terme, au même rythme que l’inflation. Par exemple, une maison à Trois-Rivières qui valait 21,000 $ en 1971 vaut aujourd’hui plus de 150,000 $», a-t-il déclaré dans un journal local.

L’affirmation s’inscrit dans une série de conseils adressée aux lecteurs de la chronique financière. « L’important, ajoute M. Charlebois, c’est de ne pas laisser ses émotions dicter notre conduite dans ces moments d’incertitude pour ne pas avoir de regrets. »

Le chroniqueur financier n’aura pas de difficulté à convaincre ses lecteurs si l’on se reporte aux résultats d’un sondage dévoilés en août dernier.

Réalisé auprès de 1 054 Canadiens âgés de 45 à 60 ans, le sondage Ipsos Reid commandé par la Banque HomEquity révélait que « 61 % des retraités canadiens prévoient conserver leur domicile actuel aussi longtemps que possible après leur retraite. Le chiffre est nettement plus élevé (78 %) chez les répondants déjà retraités.»

De plus, le sondage indiquait que « le Canadien moyen souhaite prendre sa retraite vers l’âge de 61 ans, mais que près de la moitié des Canadiens (48 %) ne se considèrent pas prêts financièrement à profiter d’une retraite satisfaisante. Parmi les 61 % de répondants (retraités et actifs) ayant indiqué vouloir conserver leur domicile actuel pendant toute la durée de leur retraite, 36 % ont précisé que pour ce faire, ils envisageraient de tirer parti de l’augmentation de la valeur nette de leur propriété. »

Le fond de l’histoire, c’est que la plupart des nouveaux et futurs retraités terminent leur vie de travail avec une dette importante sur le dos.

Selon le sondage, « 45 % des répondants retraités ont pris leur retraite en ayant des dettes. Parmi ce groupe, 28 % des répondants ont mentionné une hypothèque comme principale source d’endettement.

En dernier lieu, 49 % des répondants encore actifs étaient conscients que leurs dettes les suivraient durant leur retraite. De ces dettes, 19% sont occasionnées par un emprunt hypothécaire.

« Si l’endettement peut être un facteur majeur influençant les projets de retraite des aînés canadiens, le fait de tirer parti de l’augmentation de la valeur nette de leur propriété peut leur permettre d’accroître leurs liquidités et d’éliminer les dettes à taux d’intérêt élevé tout en demeurant propriétaires de leur résidence familiale. Ainsi, les propriétaires peuvent transformer leur résidence en un actif accessible qui contribue à leur plan financier», avait déclaré Greg Bandler, vice-président principal chez Banque HomEquity.

La Banque HomEquity se présente comme le seul fournisseur national à proposer des prêts hypothécaires inversés aux propriétaires de 55 ans et plus.

Info: www.banquehomequity.ca