Le marché de la revente a bondi de 2,5% au mois de mars. Il s’agit d’une deuxième hausse consécutive, celle de février se situant à 1,4%. Cela représente une augmentation de près de 4% depuis la pause de janvier.
Ces excellentes statistiques ont poussé le marché de l’habitation vers un sommet en termes de performance depuis avril 2010.
Par contre, comparativement à mars 2011, la hausse des ventes résidentielles s’établit à 1,6%, soit la plus petite enregistrée depuis avril 2011.
Pour le reste, les statistiques de l’Association canadienne de l’immeuble (ACI) ne nous réservent aucune surprise, hormis le prix moyen des maisons au Canada qui a baissé de 0,5%.
Du point de vue trimestriel, la performance du marché de la revente pour les trois premiers mois de 2012 dépasse de 5 % la moyenne sur cinq ans des ventes réalisées au premier trimestre, de 3,8 % la moyenne sur dix ans et de 4,4 % l’activité enregistrée au premier trimestre de 2011.
Le nombre de maisons nouvellement inscrites a reculé de 0,3 % alors que le nombre de mois qu’il faut pour écouler l’inventaire au taux actuel du marché est de 5,7.
Toujours à l’échelle nationale, le marché de Vancouver stagne à nouveau tandis que ceux de Calgary, d’Edmonton et de Toronto sont en pleine effervescence. L’ACI fait remarquer que Toronto est toujours le marché le plus actif au Canada malgré l’éblouissement provoqué par Vancouver l’an dernier.
« Le marché immobilier printanier est parti du bon pied », affirme Wayne Moen, le président de l’ACI. « Le nombre de ventes et de maisons nouvellement inscrites à vendre était en hausse par rapport à l’année précédente et la grande majorité des marchés de l’habitation sont toujours en équilibre. Cela étant dit, comme les transactions immobilières s’effectuent à l’échelle locale, les acheteurs et les propriétaires-vendeurs auront donc avantage à en discuter avec leur courtier ou agent immobilier afin de comprendre les tendances actuelles et émergentes dans leurs quartiers. »
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