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La génération Y décortiquée

Une étude de calibre international sur la propriété résidentielle, commandée par HSBC, fournit des informations intéressantes sur la génération Y au Canada. L’échantillon : 9 000 personnes dans neuf pays, dont 1 000 au Canada.

Voici les grandes lignes en version intégrale concernant les Y au Canada (personnes nées entre le milieu des années 70 et le milieu des années 90).

  • Un peu plus d’un tiers des Y au Canada sont propriétaires (34 %, contre 40 % pour la moyenne mondiale) et parmi les Y qui ne le sont pas encore, une proportion impressionnante de 82 % a l’intention de le devenir d’ici cinq ans (contre 83 % pour la moyenne mondiale), soit un pourcentage un peu plus élevé que celui des Canadiens sondés, toutes générations confondues, qui ont l’intention d’en faire autant (70 %).
  • Parmi les Y qui ne sont pas propriétaires, mais envisagent de le devenir d’ici deux ans, 27 % n’ont pas d’idée quant à leur budget global et 53 % ont seulement établi un budget approximatif (contre 31 % et 54 %, respectivement, pour la moyenne mondiale). De plus, 42 % des Y canadiens qui ont acheté une propriété au cours des deux dernières années ont dépassé leur budget (contre 56 % pour la moyenne mondiale)
  • Plus d’un tiers des Y canadiens propriétaires (37 %) ont fait appel à l’aide financière de leurs parents et 21 % sont retournés vivre
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    chez leurs parents afin de pouvoir économiser l’argent nécessaire à la mise de fonds. L’aide des parents est sollicitée de nouveau lorsque la personne de la génération Y qui vient d’acheter une propriété constate qu’elle a dépassé son budget.

  • Le lien avec la propriété évolue alors que de plus en plus de gens travaillent chez eux. En effet, 48 % des Y au Canada travaillent de la maison et 33 % d’entre eux aimeraient le faire, alors que seulement 29 % des baby-boomers travaillent de la maison et à peine 18 % aimeraient le faire. Par ailleurs, 53 % des baby-boomers n’ont jamais travaillé de la maison et ne souhaitent pas le faire.
  • De nombreux Y sont prêts à faire des sacrifices pour avoir les moyens de devenir propriétaires. En effet, 59 % de ceux qui envisagent d’acheter une propriété seraient prêts à dépenser moins pour les loisirs et les sorties (contre 55 % pour la moyenne mondiale), tandis que 37 % seraient prêts à acheter une propriété plus petite que ce qu’ils aimeraient réellement (contre 21 % pour la moyenne mondiale). De plus, près d’un tiers des Y (30 %) – le plus haut pourcentage parmi tous les marchés sondés – seraient même prêts à repousser le projet d’avoir des enfants.

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