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Un document précieux pour l’investisseur

Lorsque j’étais enfant, je trouvais mes oncles vieux dès qu’ils atteignaient la cinquantaine: cheveux gris, calvitie naissante, dos légèrement courbé, baisse d’énergie, rides émergentes, yeux pochés. Les tantes n’y échappaient pas non plus.

iStock photo
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J’ai 54 ans aujourd’hui. Naturellement, la plupart de mes connaissances ont le même âge que moi. Chose étrange, elles ont l’air beaucoup plus jeunes que les oncles et les tantes de mon enfance. Elles paraissent souvent avoir 40 ans. Les rides sont moins nombreuses, le dos à peine courbé et l’énergie rayonne presque autant.

C’est une excellente nouvelle pour tout l’monde. On vieillit moins vite, en meilleure santé et on vit plus longtemps. Mais où loger tous ces gens qui appartiennent à la vague démographique la plus importante de l’histoire du pays? Surtout lorsque le manque d’autonomie de l’être humain commence à faire des siennes.

La Société canadienne d’hypothèque et de logement (SCHL) annonçait en décembre la publication d’un nouveau rapport intitulé Le logement des aînés au Canada: le guide du marché des plus de 55 ans.

Le rapport représente un document incontournable pour tout investisseur en immobilier. Il s’agit en fait d’une mise au point sur les options de logement actuellement disponibles au Canada à l’intention des 55 ans et plus. Voici un aperçu du contenu tel qu’avancé par la SCHL:

Logements ordinaires.

Cela comprend les aînés qui préfèrent demeurer à la maison où ils ont vécu toute leur vie, ainsi que ceux qui désirent un logement plus petit ou changent de mode d’occupation, c.-à-d. vers la copropriété ou la location. De nombreux promoteurs (particulièrement dans les grands centres urbains) commencent à construire et à mettre sur le marché des maisons qui peuvent être adaptées au gré des besoins à mesure que les personnes prennent de l’âge. Un avantage de ces maisons adaptables est qu’elles sont attrayantes non seulement pour les aînés et les ménages n’ayant plus d’enfants à la maison, mais également pour les personnes seules et les jeunes couples.

Logements pour un mode de vie autonome et actif.

Les logements pour un mode de vie actif comprennent les collectivités qui combinent l’habitation à des installations récréatives, comme un terrain de golf, un pavillon ou des terrains de tennis. Ce genre de logement est des plus attrayants pour les aînés qui nécessitent peu ou pas d’assistance pour leurs activités quotidiennes, mais qui souhaitent avoir accès à un large éventail de services et de commodités. Les logements favorisant un mode de vie autonome peuvent se présenter sous diverses formes, allant des maisons individuelles ou en rangée à des appartements dans un immeuble de plusieurs étages, mais dans la plupart des cas, ils font partie d’une collectivité d’aînés. Certains promoteurs d’ensembles de logements favorisant le mode de vie autonome ou actif offrent aux résidents l’occasion d’acheter un groupe de services s’ajoutant au loyer ou aux charges de copropriété. Les aménagements pour un mode de vie autonome ou actif peuvent aussi offrir diverses options d’occupation, de la propriété absolue au loyer et à la copropriété, à la coopérative à capitalisation et au bail viager.

(la suite demain)