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Différentes manières de peindre

Peindre une surface en violet -ou toute autre couleur- est un exercice banal en soi, mais il existe des techniques pour doter la finition d’un effet recherché, riche et parfois spectaculaire. Ces techniques sont trop nombreuses pour les énumérer toutes. Limitons-nous aux plus courantes d’entre elles, qu’on a parfois tendance à oublier.

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La peinture à l’éponge naturelle consiste à donner à la surface à peindre un aspect moins lisse, moins léché, donc plus naturel. Ou bien vous peignez directement avec l’éponge, ou bien vous utilisez le pinceau ou le rouleau dans un premier temps pour ensuite revisiter la surface avec l’éponge. Si celle-ci est synthétique, le résultat sera un brin différent. L’utilisation d’un glacis ou l’ajout d’un peu d’eau dans une peinture au latex augmente la translucidité de la peinture et renforce la puissance de l’effet. Exemple de combinaison de couleurs: un bleu sombre appliqué sur un bleu clair donnera l’impression d’un ciel orageux.

La peinture à effet dépouillé donne un relief froissé. Avec ou sans ajout de glacis ou d’eau. La technique consiste à appliquer un tissu ou du papier journal sur une fine couche de peinture que l’absorbant finira par gommer à certains endroits. La première couleur transperce donc la deuxième couleur. Le gris avec le violet par exemple. Ici, l’imagination n’a pas de limite.

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La peinture à faux marbre nécessite un blaireau et un glacis. Vous pouvez mélanger plusieurs techniques pour une plus grande créativité : peinture à l’éponge, effet moucheté, effet dépouillé, veinures.

La technique de l’effet lissé et celle des veinures sont dérivées de la technique de l’imitation du bois. Les trois font naître l’apparence d’une essence de bois. Celle des veinures reproduit aussi la texture de certains tissus. Les outils utilisés diffèrent par contre d’une technique à l’autre. Brosses à soie pour l’effet lissé, berceaux pour les veinures, pinceaux ou chiffon pour l’imitation du bois.

Exercez-vous sur une petite surface ou dans les garde-robes et placards avant d’opter pour l’une ou l’autre des techniques. C’est l’unique façon d’en acquérir la maîtrise. Par expérience, à deux, cela peut devenir rigolo. Si vous êtes seul, c’est relativement facile. Mais ayez à l’esprit que vous devez effectuer le travail d’un bout à l’autre sans interruption. Pas d’appel ni de texto. Car si la peinture sèche, le risque de démarcation est élevé.

Pour en savoir davantage sur ces techniques, ou simplement en découvrir d’autres, nous vous recommandons l’ouvrage ci-dessous dont nous nous sommes inspirés. C’est clair, précis, bien expliqué.

Référence
Peintures à effets décoratifs pas à pas, Annie Sloan, Éditions Fleurus, Paris, 2000, 96 pages

Photos : iStock.com