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Dark Vador à Chicago

Chicago ne compte pas autant de buildings célèbres que New York. Par contre, la ville peut se vanter d’offrir aux touristes des gratte-ciel qui valent le détour. Leur look futuriste font jaser toute l’Amérique.

Et puis, saviez-vous que quatre des six gratte-ciel les plus élevés aux États-Unis se trouvent à Chicago? Mieux : le plus haut d’entre eux, le Willis Tower, perce le ciel de Chicago. On y reviendra plus tard.

Pour le moment, attardons-nous sur le Dark Vador des édifices tellement il est noir et terrifiant : le John Hancock Center.

Le John Hancock Center accroche le regard non par sa couleur plutôt sombre, non par sa forme plutôt classique, mais bien par ses fameux losanges qui grimpent de la base jusqu’au sommet. Certains y voient une échelle de « X » au lieu des losanges. Paraît que ce design appartient à l’architecture expressionniste.

Le John Hancock Center. Photo Jovianeye sur Wikipedia.

Situé près du lac Michigan, le John Hancock Center mesure 344 mètres de hauteur et compte une centaine d’étages. Il est légèrement plus petit que l’Empire State Building à New York.  N’empêche: l’immeuble portait le titre de l’édifice le plus élevé des États-Unis lors de son parachèvement en 1968, en dehors de New York.

L’immeuble abrite environ 700 copropriétés, ce qui fait de lui le troisième édifice résidentiel du monde en termes de hauteur, derrière le Trump Tower (à Chicago lui aussi) et le Burj Khalifa à Dubaï. Bureaux et restaurants s’entassent aussi dans le John Hancock Center.

Un observatoire nous permet de contempler à l’infini les eaux turquoises du lac Michigan. La vue est de 80 milles à la ronde. Durant l’hiver, une patinoire synthétique est aménagée dans les hauteurs. Selon la direction du John Hancock Center, il s’agit de la patinoire la plus haute à l’échelle planétaire.

Comme l’édifice d’Hydro-Québec à Montréal,  une lumière blanche partant du sommet balaie le ciel de Chicago la nuit. Parfois, la lumière devient multicolore pour souligner un événement exceptionnel, comme le fait l’Empire State Building à New York.

Les historiens de la musique disent souvent que le malheur des Rolling Stones est d’être venus après les Beatles. Celui de Chicago est-il d’avoir vu ses buildings sortir de terre après ceux de New York?

(Sources notes personnelles et Wikipedia)