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Ces maisons qui distillent l’horreur

 

photo de Verber 31 sur Wikipedia CC
photo de Verber 31 sur Wikipedia CC

On aura beau mettre le nombre de citrouilles illuminées que l’on veut autour de nos propriétés, sans compter les pierres tombales, les masques d’épouvante, les guirlandes lugubres et les araignée géantes, tout ça sur un fond de musique macabre, rien ne battra le réel.

Même l’auteur à succès Patrick Senécal  ne réussira pas à battre le réel avec ses dix parcours sensoriels, le fameux projet Peur Dépôt, qui connaissent un succès fou au parc Angrignon à Montréal.

Chaque année, un bon nombre de résidences et d’immeubles sont condamnés à travers le monde, ou s’effondrent d’eux-mêmes, car la tragédie vécue à l’intérieur a atteint un niveau d’horreur insupportable.

Voici trois exemples.

Récemment, les autorités de la ville de Cleveland jetaient à terre la maison de l’horreur, celle du prédateur sexuel Ariel Castro qui avait séquestré, battu et violé, pendant près de dix ans, trois jeunes femmes  kidnappées entre 2002 et 2004 alors qu’elles étaient adolescentes.  Aidée par un voisin, l’une des trois femmes avait réussi à s’échapper de la maison en bois. Le cauchemar était terminé.

iStockphoto LP
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Ces dernières années, dans la banlieue de Tampa Bay en Floride, un homme qui se trouvait dans sa chambre à coucher a été absorbé par un énorme gouffre s’ouvrant sous ses pieds. L’ayant entendu crier, son frère a couru vers la chambre. Il est arrivé face à face avec un trou géant. Tout le mobilier de la chambre avait disparu. Et son frère également.

Selon l’Associated Press, le gouffre avait six mètres de diamètre et six mètres de profondeur. Selon les dernières nouvelles obtenues à l’époque, la maison continuait à s’enfoncer petit à petit et l’homme n’avait toujours pas été retrouvé.
Les gouffres sont monnaie courante dans le terrain marécageux de la Floride, mais causeraient peu de morts.

Troisième et dernier exemple (nous en avions parlé en 2010 et en 2011 sous un autre angle): la destruction par le feu d’une maison à Maskinongé, un village de la Mauricie, victime d’un «envahisseur». La propriétaire découvrit pourquoi elle était malade depuis des mois. Son foie et son pancréas étaient enflés. Les autorités avaient interdit à la propriétaire de remettre les pieds dans la maison (elle a pu sauver son alliance et son sac à main) car le bâtiment se faisait dévorer tout rond par la mérule pleureuse, un champignon décrit par Wikipedia comme un «redoutable ennemi du bois œuvré et de tous les matériaux contenant de la cellulose.» On surnomme le champignon la «mérule des maisons».

À quoi ressemble ce monstre? Réponse de Wikipedia: «La mérule se manifeste par l’apparition d’une substance semblable à de l’ouate épaisse et blanche ou à une toile d’araignée qui vire ensuite au gris.» Quels sont les dégâts? «Les bois nus deviennent brunâtres, s’effritent et partent en morceaux en raison de la destruction de la cellulose. Les bois peints se boursouflent puis se craquellent. Les ramifications peuvent traverser les joints de ciment, les briques poreuses et abîmer ainsi les murs. Bien que la mérule pleureuse puisse traverser la maçonnerie, elle ne peut toutefois pas la détruire. Cette mérule colonise et détruit principalement le bois œuvré (charpentes, escaliers).»

Trouvez-vous que les réponses de Wikipedia sonnent macabres?

Casarazzi vous souhaite une joyeuse Halloween!

Photo Verber 31 chez Wikipedia Creative Commons Attribution