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Ça va taper du marteau en 2010!

Nouvelle preuve que l’immobilier a résisté de façon admirable à la crise financière et à la récession: non seulement la Commission de la construction du Québec (CCQ) annonce-t-elle une augmentation du volume de travail  pour les ouvriers en 2010, elle prévoit aussi que l’industrie atteindra un sommet jamais atteint depuis la fin des années 70.

Pour pouvoir filer vers une telle performance, fallait-il que la distance à franchir soit plutôt courte! En d’autres termes, nous sommes loin de sortir d’un gouffre si nous sommes en mesure d’atteindre un tel sommet aussi vite.  

Si la construction va, tout va, ont coutume de dire les experts. Et bien, l’année 2010 renferme de belles promesses selon André Ménard, président directeur-général de la CCQ.

« En 2010, nous prévoyons une augmentation de 3 % du volume de travail pour l’ensemble de l’industrie de la construction, a-t-il déclaré. Avec 45 milliards de dollars d’investissements dans l’ensemble du Québec, tous les secteurs seront en mode croissance dans la majorité des régions. Je peux vous assurer que la main-d’œuvre sera au rendez-vous pour soutenir le développement économique du Québec. »

Une précision d’abord : ces chiffres englobent la construction en général, autant les travaux de voirie et de génie civil que le secteur résidentiel en passant par les chantiers d’Hydro-Québec.

Reste que la construction résidentielle explosera elle aussi. La cause première: la hausse du nombre de ménages disposés à acheter (il en arrivera 45 000 par année). La plupart de ces ménages sont des immigrants arrivés en terre québécoise ces dernières années.     

« Bien que son volume d’activité ait diminué, la construction résidentielle a agréablement surpris en 2009, lit-on dans le communiqué. Le nombre de logements mis en chantier a baissé légèrement, mais rien de catastrophique. En effet, en 2009, 43 000 logements ont été mis en chantier alors qu’il y en a eu 48 000 en 2008 (-10 %). Cependant, les heures travaillées n’ont baissé que de 7 % durant la même période. »

Côté public, les ouvriers attendent le coup d’envoi des chantiers des hôpitaux universitaires. Côté commercial, ils attendent que l’économie reprenne son rythme de croissance. Côté industriel, le secteur minier sauvera la mise étant donné le naufrage du secteur des pâtes et  papiers.

Pour en savoir davantage, on consulte le site de la CCQ.