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Avant de vous lancer dans l’apiculture citadine

Trouvez l’apiculteur qui vous aidera dans vos démarches. Car il faut être bien guidé pour récolter le nectar tant convoité. Les ruches urbaines sont de plus en plus populaires comme nous le mentionnons dans le billet «Des abeilles sur votre toit». Nous vous offrons donc une synthèse d’informations pertinentes et parfois cocasses à ce sujet qui concerne autant les apiculteurs citadins que leurs voisins.

https://www.urbainculteurs.org/Miel_urbain.html

Comme propriétaires ou locataires, sachez qu’il n’y a souvent aucun règlement interdisant les ruches urbaines. Mais vu l’essor du phénomène et l’importance qu’il a pour notre alimentation, le ministère de l’Agriculture, des Pêches et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ) a produit un guide pour que ce phénomène social, biologique et écologique puisse réussir! Il décrit les responsabilités des apicultrices et des apiculteurs, les réglementations, les conseils pour réussir, etc. Voici les grandes lignes pour vous faire une idée :

  • Informer votre voisinage immédiat de vos activités apicoles; cela pourrait avoir des retombées positives puisque vous lui donnerez la chance de démystifier ce petit insecte et notamment de le distinguer de la guêpe.
  • Mettre en place des mesures pour éviter toute manifestation d’agressivité de la colonie (ex. : choix de la reine, milieu calme, conditions météorologiques idéales pour travailler au rucher, protection de la ruche contre les moufettes, etc.). Si la colonie fait preuve d’un comportement trop agressif, la reine doit être remplacée par une nouvelle qu’on obtiendra d’un éleveur possédant des lignées dociles.
  • Créer une bonne autoroute à abeilles : installer des écrans (ex. : clôtures ou arbustes) assez hauts pour diriger la trajectoire de vol des abeilles à plus de 2,5 mètres du sol et rendre les ruches discrètes au regard du voisinage. Et situer la ruche de manière que la trajectoire de vol des abeilles ne traverse pas des lieux où circulent fréquemment des gens.
  • Donner aux abeilles un accès permanent à une source d’eau propre dans le lieu qu’elles occupent (ex. : jardin d’eau, bassin, etc.).
  • Installer les colonies près d’une source d’eau naturelle, si c’est possible. Il faut éviter que les abeilles occasionnent des désagréments en étant attirées par les piscines ou d’autres sources d’eau du voisinage.
  • Les ruches doivent être placées à plus de 15 mètres d’un chemin public ou d’une habitation, à moins que le terrain ne soit enclos, du côté de l’habitation ou du chemin public, d’une clôture pleine d’au minimum 2,5 mètres de hauteur et se prolongeant, à une distance de pas moins de 4,5 mètres des limites du rucher (Loi sur la protection sanitaire des animaux, chapitre P-42, article 11.13).
  • Les ruches doivent aussi être inspectées régulièrement par des professionnels. Mme Jean* de la Fédération des apiculteurs du Québec nous signale que certains vétérinaires de la MAPAQ sont qualifiés pour inspecter et guider les apprentis apiculteurs.
  • Il est obligatoire d’enregistrer les ruches au www.mapaq.gouv.qc.ca/enregistrementapicole et de bien les identifier.

À Québec, la Miellerie de Champlain offre des cours d’initiation fin septembre. Du côté de la Fédération, des apiculteurs offre des informations intéressantes sur les abeilles et le miel. Mais malheureusement, Mme Jean nous informe que la Fédération ne peut donner la liste des membres.

À quand la dégustation de miel ?

Sources : Fédération des apiculteurs du Québec ; Les Urbainsculteurs (Miellerie de Champlain) ; MAPAQ.

Suggestion de liens : www.mapaq.gouv.qc.ca/abeille et https://www.agrireseau.qc.ca/apiculture

*Merci à Mme Jean de nous avoir offert le guide 2011 disponible sur le site du MAPAQ.