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Acheter à l’étranger : un pensez-y-bien

Parlez-en à Robert* qui est tombé sous le charme d’une résidence d’un million de dollars lors d’un séjour au Costa Rica. Il a conclu la vente sur place. À peine un an plus tard, il se demande bien comment se départir de son actif sans perdre tout son investissement.

« Sa maison ne vaut plus un million du tout… même qu’elle n’en a jamais valu autant », dit Louise Rémillard, courtière spécialisée dans l’achat à l’étranger.

« Ce que l’on pense être une bonne affaire selon nos propres critères de référence n’est peut-être pas le cas, poursuit-elle. C’est pourquoi il faut absolument traiter avec un professionnel de confiance qui connaît à fond le marché dans lequel on souhaite acheter. »

L’indispensable expertise locale

« On voudra être conseillé par un courtier spécialiste du pays — et de la région — qui nous intéresse. »

Afin d’entrer en contact avec ce professionnel local, il peut être judicieux de faire appel à un courtier canadien affilié à un réseau international étendu. Celui-ci pourra nous mettre en relation avec le courtier local qui sera le mieux placé pour nous conseiller sur le marché immobilier de la région, notamment en ce qui a trait à l’emplacement idéal selon nos besoins, au budget à prévoir, aux conditions du financement et aux réglementations en vigueur. Il nous épaulera aussi à travers la paperasse locale, souvent offerte qu’en langue étrangère. Rappelons-nous que ce qui d’abord sembler « simple » peut s’avérer plutôt « flou » une fois que les problèmes surviennent…

« Acheter une propriété sur la “mauvaise plage”, où la baignade avec les petits-enfants en visite n’est pas possible, c’est bien dommage… payer trop cher aussi, donne en exemple Louise Rémillard. Et cela peut être coûteux d’acheter un condo dans un complexe où le fonds de prévoyance est mal géré. »

Un investissement intéressant ?

Un professionnel de l’immobilier peut bien entendu nous guider vers les bonnes offres sur le marché. Il connaîtra aussi l’impact du taux de change sur le retour sur investissement, de même que la santé et la dynamique du marché local.

Selon la spécialiste, acheter à l’étranger devrait toutefois se faire pour l’agrément avant la recherche de profits. Cela s’explique notamment par les coûts annuels liés à la possession de la propriété, qui s’ajoutent aux frais de courtage, à la mise de fonds substantielle, aux versements hypothécaires, aux taxes, etc. De quoi faire une sévère compétition avec le potentiel de revenus de la location !

« Il n’y a qu’en Floride — “le Québec sous le soleil” — que les gens achètent dans le but premier de rentabiliser leur investissement par la location, dit Louise Rémillard. Or, étant donné la faiblesse actuelle du dollar canadien par rapport à la devise américaine, ce n’est plus vraiment le cas. »

Un pied-à-terre loin d’être gratuit

« On ne laisse pas une propriété vide et inhabitée pendant des mois sans surveillance, explique en outre la spécialiste en achat immobilier à l’étranger. On fait plutôt affaire avec des “gardiens de maison”, qui veilleront à son entretien régulier. »

Leurs tarifs varient selon les pays, mais on ne devrait pas s’étonner que cela « coûte une autre hypothèque ». Au Canada, par exemple, une personne étrangère ayant une maison secondaire à la campagne déboursera entre 15 000 $ et 20 000 $ par année pour profiter de ce service.

Plus qu’une précaution, ce service est souvent une exigence des compagnies d’assurance, peu enclines à vouloir assurer des propriétés inhabitées.

Année après année, il faudra aussi prévoir au budget pour le paiement des taxes locales, le coût des services (électricité, chauffage, climatisation, etc.), ainsi que les frais de déplacement nécessaires pour profiter de sa propriété.

« C’est un type d’achat réservé à une clientèle spécifique », résume Louise Rémillard.

On devine que la valeur émotive pèse lourd dans la décision d’acquérir une maison en Italie, par exemple. Cela n’écarte toutefois pas l’importance d’impliquer des professionnels, disons plus rationnels, pour s’assurer que cette petite folie apporte plus d’agréments que de tracas

*Nom fictif

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