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Un contrat de déneigement écrit s.v.p.

iStockphoto LP
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Cette année,  mon Jules  a décidé de confier le déneigement de notre entrée à un professionnel. Il dit que c’est la vieillesse qui le pousse à cette décision. Je lui réponds que c’est plutôt la sagesse. Savoir prendre soin de son dos est un grand signe de maturité après tout. Nos jeunes voisins ont d’ailleurs choisi cette option en raison du manque de temps et non du grand âge. À chacun sa motivation.

Mon Jules s’est informé à des amis et des voisins de la satisfaction qu’ils ont à l’égard de leur dispensateur de service. Les travaux s’effectuent-ils assez tôt le matin? Y a-t-il une limite concernant le nombre d’opérations de déneigement par saison? Y a-t-il une quantité minimum de neige nécessaire pour un déblaiement? La neige est soufflée ou poussée avec un tracteur? Si le contrat est à date fixe et que la première neige surprend tout le monde la veille du début du contrat, on attend au lendemain pour la dégager? Beaucoup de questions auxquelles réfléchir.


Dans notre entourage, ceux qui ont vécu des déceptions avouent que, s’ils avaient lu leur contrat plus attentivement, ils auraient eu des attentes différentes ou auraient fait les ajustements nécessaires pour répondre adéquatement à leurs besoins. De toute évidence, il semble qu’une entente claire soit la clé de la tranquillité d’esprit.
Alors que dire des ententes verbales? Ça fait froid dans le dos.

Mon Jules a décidé de faire les choses en bonne et due forme. Il a choisi une entreprise dont plusieurs de nos voisins se montrent  satisfaits. Ce regroupement de clients dans un quartier peut parfois contribuer à réduire les coûts. Jules veut spécifier certaines mesures à respecter comme la protection de  ses beaux rosiers. Il veut continuer à m’offrir des bouquets l’été prochain. Ce cher Jules! Il veut donc que la neige soit soufflée à des endroits stratégiques et non poussée avec une gratte dans les haies.

D’autres clauses peuvent se discuter lors de la signature du contrat. Notre ami Gaston, ne voulant plus toucher à une pelle, même du bout des doigts, a fait inclure le service de déblaiement des escaliers et du perron à son contrat. Mon amie Louise, elle, engage un jeune homme du quartier pour ce service car son entrepreneur en déneigement n’offre pas cette opportunité.

Mon Jules, lui, veut se garder un peu de pelletage comme il dit. Juste pour le plaisir. Quand je vous disais qu’il était sage.

Source photo : iStockphoto LP
Informations supplémentaires : CAA Québec