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Ce n’est pas une blague!

Un tremblement de terre au Québec? Impossible, pense-t-on. Erreur! Des centaines de tremblements de terre se produisent chaque année au Québec. Leur puissance est trop faible pour qu’on puisse les sentir. Mais un tremblement majeur? C’est de plus en plus probable.

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Le très sérieux Bureau d’assurances du Canada (BAC) diffusait récemment un communiqué de presse dans lequel il invitait les propriétaires à se préparer en conséquence.

Si c’est en Colombie-Britannique que les probabilités sont les plus grandes, au Québec, trois régions sont susceptibles de connaître un tremblement de terre majeur : Charlevoix-Kamouraska, l’Ouest du Québec et le Bas-Saint-Laurent-Côte-Nord.

Récemment des habitants de la grande région de Montréal ont senti la terre vibrer sous leurs pieds. C’est dans les jours suivants que le BAC publiait son communiqué de presse. En juin dernier, ce fut les habitants de Mont-Laurier, de Buckingham et d’Ottawa. Pour eux, ce n’était pas une première.

Que peut faire le propriétaire pour le moment? On lit sur le site de Séisme Canada : «Si votre maison se trouve suffisamment près de l’épicentre d’un important tremblement de terre, elle pourrait subir certains dommages structuraux. Vous pouvez toutefois prendre des mesures pour réduire l’étendue des dommages. En consolidant les fondations, les planchers, les murs et le toit et en arrimant bien le contenu de votre maison, vous pouvez accroître sa capacité de résister aux forces horizontales et verticales. Les habitations qui absorbent et répartissent également les mouvements horizontaux se tirent le mieux d’affaire en cas de tremblement de terre.» D’autres infos très pertinentes sont disponibles sur le site de Séisme Canada.

Selon le BAC, le propriétaire peut s’assurer qu’aucun objet lourd ne se trouve placé dans les hauteurs afin d’éviter qu’à la moindre vibration majeure, l’objet ne tombe et ne blesse une personne qui s’adonne à passer à proximité. L’objet doit être placé au sol.

Le BAC invite également le propriétaire à se doter d’une trousse de premières urgences qu’il doit garder à portée de main, c’est-à-dire non enfoui dans un coin oublié.

De l’info est également disponible sur les sites de l’Association de la Sécurité Civile du Québec et de MétéoMédia.

La  preuve que les experts prennent cela au sérieux: une simulation est organisée chaque année au Québec par l’Association de la Sécurité Civile du Québec. Le nom de l’opération : la Grande Secousse. Plus de 30 000 Québécois y participent.

Photo: istock.com