Archives pour l'étiquette Paris

J’ai toujours trouvé que la chambre à coucher est la pièce la plus excitante à décorer. Il y a tellement de possibilités qu’il est difficile de s’arrêter sur un style. Bien sûr, c’est une question de goût. D’autres préfèrent la cuisine ou la salle de séjour.

Mais si, comme moi, vous avez la chambre à coucher dans la peau, que vous vous étendez sur le lit et que vous voyez votre chambre se métamorphoser au gré de votre imagination, que si c’était possible vous changeriez de déco à chaque année, vous devez ouvrir les pages du bouquin Chambres à coucher autour du monde.

Pour être franc, c’est quasi impossible de décrire avec les mots ces chambres à coucher des quatre coins du monde. Les photos qui accompagnent ce billet se rapprochent à peine de celles du livre. Elles n’en sont que le reflet.

Juste pour vous montrer que je ne bluffe pas, je vais bravement tenter quelques descriptions en abordant que les chambres les plus spectaculaires, celle qui m’ont jeté un flash au visage.

[caption id="attachment_12342" align="aligncenter" width="580"]iStockphoto iStockphoto[/caption] [caption id="attachment_12340" align="alignright" width="320"]iStockphoto iStockphoto[/caption]

Il y a ce pavillon en teck à Bangkok qui sert de chambre à coucher, sombre et doté d’antiquités précieuses; cette chambre en Inde où des artistes ont laissé leurs empreintes créant une pièce débordante de couleurs; cette chambre en Australie où la couleur s’épanouit dans l’ombre; cette chambre entièrement ronde en France, lits et portes inclus; cette chambre apaisante d’Afrique du Sud qui rassemble sous un même toit teintes naturelles, chaux, coton et velours; cette chambre urbaine de Londres au design résolument contemporain; cette chambre «blottie dans un écrin d’acajou» à Paris.

Quelles sont les plus intrigantes? Une chambre de Paris où deux étagères de plomb encadrent un lit cadeau que des câbles peuvent déballer en tout temps, une chambre solaire blanche et or, l’incroyable chambre du prophète à Milan, la «très sulfureuse» en Égypte, les lourdes portes de bronze de la chambre à Bombay, la chambre entièrement recouverte de débris de verre et de vaisselle en France.[……]

Read more

Vous est-il déjà arrivé d’entrer dans une pièce et de tomber sur un objet inattendu en ce sens qu’il détone sur l’ensemble de la décoration? Pourtant, l’objet est censé jouer un rôle décoratif. Du moins c’est ce qu’on déduit par son emplacement et son orientation. Le propriétaire veut qu’on le voie et, effectivement, on le voit. Et on se demande: «C’est quoi ça?»

[caption id="attachment_11870" align="alignright" width="330"]iStockphoto iStockphoto[/caption]

L’homme d’affaires brésilien Eike Batista, autrefois milliardaire, avait placé dans le salon de sa grande maison à Rio de Janeiro une Lamborghini Aventador. Si vous n’êtes pas amateur de voiture, le nom ne vous dit rien. Sachez par contre que l’auto compte parmi les plus prestigieuses du monde.

Le modèle de M. Batista, une sportive de couleur blanche année 2012, valait 1,3 million de dollars à l’achat. L’homme d’affaires a dû la vendre l’an dernier à la suite d’un cuisant revers de fortune.    [……]

Read more

[caption id="attachment_11991" align="alignright" width="331"]iStockphoto iStockphoto[/caption]

Henry Miller est un célèbre écrivain américain. Il est notamment l’auteur des classiques Tropique du Cancer, Tropique du Capricorne, Sexus et Nexus.

Pendant deux ans, Miller a partagé un appartement avec l’écrivain Alfred Perlès, à Clichy, en banlieue de Paris. Perlès décrit la cuisine de l’appartement dans son livre Mon ami, Henry Miller.

C’est une cuisine bien ordinaire donnant sur un paysage bien banal, mais Perlès montre que la vie s’est chargée de rendre la pièce mémorable, preuve que l’élément le plus important dans une maison, c’est le bonheur de vivre.[……]

Read more

On marchait au parc Lafontaine, à Montréal. Ma conjointe jette un regard aux maisons aux abords du parc et me dit: «Imagines-tu la décoration dans ces maisons-là? Si seulement on pouvait entrer! Je suis entré une fois dans l’une d’elles. C’est beau comme c’est pas possible.»

Lors de nos marches, ma conjointe aime se demander à quoi ressemble l’intérieur d’une résidence qui, à l’extérieur du moins, présente un look d’élégance ou de somptuosité.

Avouons que nous sommes tous un peu comme ça. Quand on marche dans les rues et qu’on croise des résidences aux façades luxueuses, on se sent un brin voyeur. On donnerait beaucoup pour voir l’intérieur.

[caption id="attachment_11789" align="aligncenter" width="580"]iStockphoto iStockphoto[/caption]

On se sent encore plus voyeur quand on marche dans les grandes capitales d’Europe. Les rues de Paris par exemple. Comme plusieurs d’entre vous, je me suis souvent demandé à quoi ressemblait l’intérieur de ces résidences aux façades qu’on voit rarement chez nous. Surtout quand je me promenais le long de la Seine.

La journaliste Catherine Synave a cogné aux portes, accompagné d’un photographe professionnel. Ils ont visité l’intérieur de plusieurs appartements, lofts et hôtels particuliers. Ils nous ont fait un compte rendu dans le bouquin Maison Parisienne.

[……]

Read more

Vous regardez vos décorations de Noël et vous êtes déçus. Vous auriez tellement voulu qu’elles soient un peu plus originales. Juste pour faire changement. Que diriez-vous d’un sapin avec la tête à l’envers?

[caption id="attachment_11265" align="alignright" width="323"]Gallerie Lafayette, Paris. Photo Casarazzi. Gallerie Lafayette, Paris. Photo Casarazzi.[/caption]

Les Galeries Lafayette à Paris ont réussi leur coup cette année. La direction a installé un gigantesque sapin de Noël dont les fausses racines sont accrochées au plafond. Le premier de l’histoire, disent certains.

«Magnifique!», s’exclame une p’tite puce de deux ans et demi. Pour elle, qui ne maîtrise pas le concept de la gravité, c’est probablement autre chose qui l’attire: les milliers de lumières qui scintillent ou le fait que l’arbre soit décoré de centaines de «yeux» on dirait. L’un à la suite de l’autre, ils forment une guirlande qui serpente et se love contre l’arbre. On a l’impression que la guirlande retient le sapin. Le soir, l’effet est plus impressionnant que de jour.

Peut-être que l’idée vient du film bulgare Christmas Tree Upside Down (Obarnata Elha) datant de 2006.

L’envie vous prend de faire du pouce sur cette idée? [……]

Read more

[caption id="attachment_10543" align="alignright" width="360"]iStockphoto iStockphoto[/caption]

Récemment, j’ai parcouru l’album de famille de la chanteuse française France Gall.  Celle qui chantait: «Qui a eu cette idée folle un jour d’inventer l’école, c’est ce sacré Charlemagne, sacré Charlemagne!»

Comme il est écrit à l’endos, ce n’est pas un livre en soi, c’est un album de famille. Et c’est vrai. Si vous aimez les albums de famille, vous serez ravi.  On a vraiment l’impression d’entrer dans un coin de l’intimité de la chanteuse.  Feuilleter l’album est très agréable et même relaxant.

France Gall partageait la vie de Michel Berger qui a écrit la musique de l’opéra-rock Starmania et aussi celle de La légende de Jimmy dont le parolier est Luc Plamondon. Berger est mort en pleine gloire à l’âge de 45 ans.

France Gall et un copain du couple racontent au lecteur la vie de Berger à travers des souvenirs et des photos, exactement comme si nous étions autour d’une table avec eux. J’ai parcouru l’album «d’une traite». Un moment très spécial.[……]

Read more

Étudiant, j’ai habité un petit appartement dans le comble d’une maison, rue Lincoln à Sherbrooke. Un réduit ou presque. Une pièce seulement. Et la salle de bain était trop petite pour deux personnes. Mais, les jours de beau temps, la lumière inondait l’appartement.

[caption id="attachment_8156" align="aligncenter" width="480" caption="Petits appartements entourant l'Église du Val de Grâce (Wikipedia CCAS (Pline)"][/caption]

Plus tard, en couple cette fois, j’ai loué un deux et demi, toujours à Sherbrooke. C’était ce qu’on appelle un «demi sous-sol». Chacune des deux pièces possédait une fenêtre qui donnait sur un grand parc vert. Des enfants jouaient dans ce parc tous les jours. Nous n’avions pas l’impression de vivre dans un deux et demi, mais bien dans un trois et demi, la troisième pièce étant le parc. Inutile de vous préciser les dimensions de cette troisième pièce; elle était immense.

Je n’ai que des beaux souvenirs de ces deux appartements minuscules, même si j’avais été obligé de m’y soumettre. La première fois, c’était faute d’argent vu ma condition d’étudiant, la deuxième par besoin de solitude en vue de l’écriture d’un roman.

Remarquez les deux raisons de choisir un petit logement: la pauvreté ou le besoin de solitude. Existe-t-il une troisième raison? Apparemment que oui.[……]

Read more