Archives pour l'étiquette endettement

La Banque Manuvie du Canada a tenu un sondage sur l’endettement à l’échelle du pays, fin février 2015. Selon les résultats dévoilés fin juin:

  • Quatre propriétaires sur dix ont effectué un versement supplémentaire sur leur prêt hypothécaire dans la dernière année. Les titulaires d’un prêt hypothécaire ont remboursé en moyenne 6 300 $, l’année dernière; 18 % ont effectué un versement hypothécaire supplémentaire, 17 % ont augmenté le montant de leurs versements et 5 % ont fait les deux.

    [caption id="attachment_12467" align="aligncenter" width="580"]iStockphoto iStockphoto[/caption]

  • La dette hypothécaire moyenne des propriétaires de maison est de 190 000 $.[……]

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L’annonce du ministre fédéral des Finances, Jim Flaherty, visant à modifier les règles du jeu concernant l’emprunt hypothécaire afin d’aider les Canadiens à combattre leur surendettement fait craindre le pire à l’Association provinciale des constructeurs d’habitations du Québec (APCHQ), soit un recul dans l’industrie de la construction.
«L’APCHQ comprend que le ministre ne souhaite pas encourager les ménages canadiens à se réendetter en se servant de la valeur de leur maison. Par contre, les restrictions quant à la période d’amortissement, fixée à un maximum de 25 ans au lieu de 30 ans, modifient les conditions d’accession à la propriété. Dans le marché de la construction résidentielle au Québec, 40 % des acheteurs de maisons neuves sont des premiers acheteurs. Étant auparavant davantage locataires, les Québécois sont aujourd’hui plus nombreux à acquérir une propriété. Ce phénomène s’accompagne d’un certain endettement qui vient hausser les statistiques. Toutefois, selon l’APCHQ, il ne s’agit pas nécessairement d’un endettement inquiétant pour le marché financier», soutient l’organisme dans un communiqué de presse.

L’APCHQ évoque la stabilité des taux d’intérêt comme pierre angulaire de son argumentation. Un taux prévisible qui aide les ménages canadiens à mieux planifier.

«Il faut se demander dans quelle mesure le fait de tenir à l’écart certains ménages peut avoir une incidence sur la stabilité du marché financier canadien, puisque cela entraînera nécessairement la diminution de l’activité économique dans l’industrie de la construction», ajoute l’organisme.

L’APCHQ rappelle que pour presque 60 % des premiers acheteurs, «la mise de fonds est constituée d’une épargne patiemment accumulée, alors que pour 25 % environ, c’est le régime d’accession à la propriété (RAP) qui a permis d’économiser le montant désiré. Dans 80 % des cas, les futurs propriétaires disposent de 10 % ou moins de mise de fonds. De plus, selon les statistiques de l’APCHQ, au moins le quart d’entre eux optent pour un amortissement de 30 ans.»[……]

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Devant le taux d’endettement record des ménages canadiens, BMO Banque de Montréal suggère aux propriétaires d’opter pour un prêt hypothécaire assorti d’une période d’amortissement de 25 ans.

« Plus la durée de votre hypothèque sera courte, et moins vous paierez de frais d’intérêt en bout de ligne. En choisissant une période d’amortissement de 25 ans, vous vous libérerez de votre hypothèque plus rapidement, et pourrez commencer à économiser davantage en vue d’atteindre des objectifs à long terme, tels que le financement de votre retraite », explique l’institution financière.

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J’aime beaucoup le chroniqueur Patrick Charlebois. Dans sa dernière chronique de L’Hebdo Journal à Trois-Rivières, il faisait part de ses inquiétudes face au marché immobilier.

« Ce qui est surtout inquiétant en regardant le marché immobilier, c’est le niveau d’endettement des ménages, écrit-il. À ce rythme, les ménages canadiens auront bientôt à supporter une dette de 1,50 $ pour chaque dollar de revenu, un niveau record, avec un marché immobilier qui a augmenté de 121 % en10 ans au Canada, sans tenir compte de l’inflation. L’OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques) a d’ailleurs qualifié dernièrement le marché immobilier canadien de « cher » en ajoutant que plus tard en 2012, si les taux d’intérêt augmentent tel que prévu, 7,5 % des Canadiens pourraient perdre leurs maisons.

« On peut aussi rappeler ici qu’une baisse éventuelle du marché immobilier peut avoir des effets négatifs indirects, comme« l’effet patrimoine » par exemple. Lorsque notre maison prend de la valeur, nous avons le sentiment d’être plus riche, ce qui nous dispose davantage à dépenser plus pour nos loisirs, les restaurants et les voyages par exemple. Or, si les prix des maisons diminuent, « l’effet patrimoine » aura un impact négatif sur les dépenses discrétionnaires des ménages, ayant donc un impact néfaste sur l’ensemble de l’économie. »[……]

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