C’est sérieux. L’idée émane d’un comité formé de scientifiques en France.
Non seulement l’idée risque de séduire des investisseurs en immobilier, mais elle risque de plaire à de nombreux boomers, eux qui sont pris en sandwich financièrement entre les enfants qui tardent à quitter le nid familial et les parents qui finissent péniblement leurs jours dans des résidences d’accueil.[……]
Le camion chargé, on me demanda d’emmener le couple n’importe où, pourvu que je les éloigne le temps d’aménager leur nouvel appartement. J’avais trois heures à écouler.
J’ai décidé de les emmener dans leur quartier d’enfance. Les trois heures passèrent comme une balle. Le vieil homme racontait sa vie: «C’est dans cette école que Marc fit son école primaire», «Ici, c’était le quartier des Irlandais», «Là, c’était le restaurant du coin».
Le temps écoulé, nous nous sommes dirigés vers la résidence pour personnes âgées. Le problème, c’était de convaincre le couple de monter à l’étage. «Qu’est-ce qu’on fait ici?» demanda l’homme en regardant l’immeuble de douze étages. Je le lui ai dit. Il se renfrogna. «Mais j’ai une maison, moi!» La menace à nouveau: «Je veux un avocat! Si mes enfants veulent la guerre, ils l’auront!» Sa femme s’interposa: «Ils nous attendent en haut. Tu auras l’occasion de le leur dire face à face.»[……]
Tout en bavardant, nous nous sommes rappelé qu’un membre de l’équipe de Casarazzi avait lu un texte percutant sur une histoire d’un homme qui avait perdu sa maison. L’article avait fait jaser. L’auteur en question avait été témoin d’une scène déchirante.
Nous avons trouvé pertinent de le publier dans la section qui se consacre à la famille. L’homme a bien voulu que je publie son texte sur le site de Via Capitale. Voici l’histoire:[……]