Et pas seulement en termes de quantité, mais également en termes de prix. Ce qui est, quand on s’y arrête, tout à fait logique.
C’est l’hypothèse soulevée par la Société canadienne d’hypothèque et de logement (SCHL) dans son dernier rapport Perspectives du marché de l’habitation.
« Les conditions sont équilibrées sur la plupart des marchés locaux, ce qui devrait entraîner également un ralentissement de la croissance des prix », a déclaré Mathieu Laberge, économiste en chef adjoint à la SCHL.
Le ralentissement se fera sentir au cours des prochains mois et va se prolonger tout au long de l’année 2013, que ce soit le marché de la construction ou de la revente. Les logements collectifs écoperont davantage que les autres types d’habitation.
Selon le communiqué de la SCHL, le nombre annuel de mises en chantier oscillera entre 196 800 et 217 000 cette année, comparativement à 173 000 et 207 400 en 2013.
Sur le marché de la revente, les unités vendues se chiffreront entre 442 300 et 485 200 en 2012 pour passer à 440 500 et 487 600 en 2013. La SCHL s’inspire des données de l’Association canadienne de l’immeuble.
En juillet d’ailleurs, sur le marché de la construction, le nombre désaisonnalisé annualisé de mises en chantier a diminué de 6,4% dans les principales agglomérations urbaines du pays. Le secteur des logements collectifs a enregistré la chute la plus spectaculaire: 7,6%, suivi de celui des maisons individuelles : 4%.
Le Québec a connu une hausse de 3% et l’Ontario 2%. Par contre, la Colombie-Britannique s’est effondrée avec une chute de 29,2%, suivie de la région de l’Atlantique (18,4%) et la région des Prairies (8,8%).
Nous vous rappelons que le site de la SCHL fournit une quantité d’informations étonnante sur l’habitation au pays: conseils pour la rénovation, statistiques, conseils pour les hypothèques, etc.
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