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Le radon : à vous de jouer

Les citoyens de Sainte-Julie sont chanceux. Au lieu d’acheter un appareil pouvant mesurer la concentration de radon  -ce tueur silencieux-  à l’intérieur de leurs maisons, ils peuvent l’emprunter auprès de leur municipalité.

La mairesse de Sainte-Julie, Suzanne Roy, a également révélé que la Ville «sensibilise les écoles du territoire et les citoyens par le biais de conférences et de différents moyens de communication.»

Wikipédia - Bibliothèque municipale de Sainte-Julie
Wikipédia – Bibliothèque municipale de Sainte-Julie

Lors de la même conférence de presse, tenue à Sainte-Julie peu avant la période des fêtes, l’Association pulmonaire du Québec invitait d’autres municipalités à imiter Sainte-Julie «par des actions concrètes en matière de prévention contre l’accumulation de radon dans les bâtiments.»

L’événement marquait le début de la campagne annuelle de l’Association pulmonaire contre le radon. La directrice générale Dominique Massie a déclaré que « l’on estime qu’au Canada 16 % des décès par cancer du poumon seraient associés à l’exposition au radon. Cela serait donc la deuxième cause de cancer du poumon après le tabagisme ».

Qui sait, peut-être que la municipalité où vous vivez prêtera sous peu des appareils de détection appelés densimètre. Pour le moment, vous pouvez acheter l’appareil à l’Association pulmonaire du Québec (1-888-POUMON9) ou à CAA-Québec pour la somme d’environ 40$.

iStock
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L’Association pulmonaire rappelle qu’il faut déposer le densimètre au plus bas niveau habité de la maison, pour une période d’au moins trois mois. Quand? Entre octobre et avril. Il reste quatre mois. À vous de passer à l’action immédiatement. Inutile de se fier aux données du voisin car la concentration de radon varie d’une maison à l’autre.

Il y a une offensive générale à la grandeur du pays contre le radon.

L’Association pulmonaire le définit de la façon suivante: « Le radon est un gaz radioactif d’origine naturelle qui provient de la désintégration de l’uranium présent dans la croûte terrestre. On le retrouve partout à la surface du globe. Nous sommes donc quotidiennement exposés à celui-ci, mais de manière non uniforme.

Le radon est inodore, incolore et sans saveur. Il est impossible de le détecter par les sens. Le radon peut être inhalé et présenter un risque pour la santé. À l’extérieur, il ne présente aucun danger, car il se dilue rapidement dans l’air ambiant. Par contre, lorsqu’il pénètre dans les habitations, il peut s’accumuler et atteindre des concentrations élevées. À long terme, le seul risque connu lors d’une exposition à des concentrations élevées est de développer un cancer du poumon. Ce risque dépend de la concentration de radon, de la durée d’exposition et des habitudes liées au tabac. En effet, être exposé à la fois au tabac et au radon a un effet quasi multiplicateur sur le risque de développer un cancer du poumon.»

Pour en savoir plus, vous pouvez consulter la page Radon domiciliaire du Portail santé mieux-être du gouvernement du Québec.

Photo: istock.com