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Les propriétaires doivent faire plus

Lisez bien ce qui suit.

«Globalement, à cause de notre climat et de nos habitudes de vie, le secteur du bâtiment représente 33% de la consommation énergétique, 50% des ressources naturelles extraites, 25% des déchets enfouis, 35% des gaz à effet de serre produits, et 10% des particules en suspension. Les années d’occupation d’une maison peuvent contribuer jusqu’à 90% des impacts environnementaux du cycle de vie.»

Ces statistiques sont tirées d’un document pondu par les courtiers de Via Capitale et intitulé Vers une habitation durable. On y lit que :

«les impacts environnementaux se mesurent durant tout le cycle de vie d’un bâtiment, à partir de la fabrication des matières en passant par  la construction, l’utilisation par les occupants, l’entretien, les réparations et les rénovations, ainsi que la phase de fin de vie du bâtiment.»

Le secteur du bâtiment, rappelons-le, c’est aussi l’ensemble de nos maisons. C’est énorme les dommages qu’elles causent à l’environnement, donc à la qualité de nos vies!

On voit tout de suite le rôle crucial que peuvent jouer les propriétaires et futurs propriétaires dans la lutte contre le réchauffement climatique.

La lutte serait encourageante si les résultats étaient au rendez-vous. Mais depuis le début de l’année, les mauvaises nouvelles s’accumulent.

En janvier, on apprenait que, si l’utilisation massive des énergies fossiles (pétrole, gaz, charbon) ne cessait pas, «l’essor des énergies renouvelables seul ne permettra pas de freiner suffisamment le réchauffement climatique.» L’article se basait sur une étude réalisée par Nature Climate Change.

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Les chercheurs de l’organisme ajoutent :

«Le solaire, l’éolien ou les voitures électriques ne suffiront pas à garder le réchauffement sous +2 °C, la limite que s’est fixée le monde à Paris fin 2015, faute de progrès dans les technologies de capture des gaz à effet de serre.»

En fait, l’utilisation des énergies renouvelables ne représente même pas 3 % de la consommation mondiale d’énergie. Tandis que l’utilisation des fossiles reste stable depuis 15 ans, soit 87%.
Début mars, un rapport du Sénat du Canada stipulait que :

«les objectifs de réduction d’émissions de gaz à effet de serre (GES) pris par le Canada dans le cadre de l’accord de Paris ne sont pas réalisables sans un coup d’arrêt à la production de pétrole, une hypothèse non envisagée.»

À la mi-mars, deux rapports publiés par deux agences internationales partageaient la même conclusion: le réchauffement climatique va s’accélérer au cours des prochaines années si le monde refuse de se délivrer de la dépendance aux énergies fossiles.

Il est donc impératif que le concept de la maison durable s’étende et que chacun des propriétaires pose des gestes concrets. Des exemples? Opter pour des matériaux sains, réduire la consommation d’énergie à domicile, privilégier les énergies renouvelables, recycler les débris des travaux de rénovation, rénover écologique et acheter des propriétés qui répondent à plusieurs critères de durabilité.

Bref, tout ce qui se publie dans la section environnement du blogue de Via Capitale.

Photo: istock.com