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Pas de surprise sur le marché

Ne vous attendez pas à des montées et des descentes vertigineuses sur le marché de l’habitation, du moins d’ici la fin 2012. Ce sera le calme plat.

C’est la conclusion du rapport Perspectives du marché de l’habitation de la Société canadienne d’hypothèque et de logement (SCHL) pour le troisième trimestre 2011.

«Les mises en chantier d’habitations ont été vigoureuses au cours des derniers mois, mais on prévoit qu’elles ralentiront pour s’approcher d’un niveau qui cadre davantage avec les facteurs démographiques fondamentaux,  déclare Mathieu Laberge, économiste en chef adjoint à la SCHL dans un communiqué de presse. Malgré l’incertitude financière récente, des facteurs comme l’emploi, l’immigration et les taux hypothécaires demeurent favorables au secteur canadien de l’habitation. »

Remarquez la présence du facteur immigration comme condition favorable au marché de l’habitation. Nous allons y revenir.

Selon les prévisions de la SCHL, le nombre de mises en chantier d’habitations va jouer entre 166 300 et 197 200 cette année. L’an prochain ce sera entre 161 700 et 207 200.

Quant aux ventes de maisons, elles devraient se situer entre 425 000 et 472 500 en 2011 puis passer à entre 407 500 et 510 000 en 2012.

Une demande accrue pour les habitations haut de gamme a légèrement gonflé le prix moyen d’une maison au pays dans les trois derniers mois, mais la SCHL s’attend à ce qu’il baisse d’ici décembre, sans retomber au prix du début de l’année. En fait, la croissance du prix moyen sera timide au cours de la prochaine année.

Les statistiques du mois d’août témoignent d’ailleurs d’un ralentissement certain alors que le nombre désaisonnalisé annualisé de mises en chantier était de  184 700  comparativement à 204 500 en juillet.

Ce ralentissement s’est manifesté dans tous les coins du pays hormis celle des Prairies. Ce sont les logements collectifs qui ont le plus souffert. Dans les centres urbains du Canada, le nombre désaisonnalisé annualisé de mises en chantier a baissé de 10,2 % , soit 15,5 % dans la catégorie des logements collectifs et  0,3 % dans celle des maisons individuelles.
D’autre part, le nombre désaisonnalisé annualisé de mises en chantier en milieu urbain a diminué de 8,8% au Québec. À des fins de comparaison, il a baissé de 41,4% dans l’Atlantique mais augmenté de 9,4% dans les Prairies.
Pour plus d’infos, on se dirige vers le site de la SCHL.
(Source CNW)