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Neige sournoise sur les toits

Févriernous a rattrapés. Habituellement, janvier est le mois des gros froids etfévrier le mois de la neige qui s’accumule. Plus février avancera, plus il yaura de la neige (en principe) et plus la température s’adoucira. Ce qui veutdire : excès d’humidité et infiltrations d’eau par le toit.

L’Associationprovinciale des constructeurs d’habitations du Québec (APCHQ) nous donne unepluie de conseils pour mettre les propriétaires à l’abri des mauvaisessurprises.  « L’accumulation de neige peut obstruer les gouttières et lesventilateurs qui se trouvent sur le toit » écrit l’APCHQ. « Si levent balaie la neige sur le toit et que la partie supérieure des ventilateursservant à bien aérer le grenier est dégagée, il n’y a rien à craindre. Parcontre, ces ventilateurs ne doivent pas demeurer bloqués pendant de longuespériodes. En effet, le rayonnement solaire peut réchauffer le grenier au pointde faire fondre la neige et accélérer la formation des barrages de glace prèsdes corniches. En ce qui concerne les toits plats, il faut également accorderune attention particulière aux ventilateurs afin que ces derniers soient biendégagés. »

Au tour des infiltrations d’eau maintenant :

« Lorsqu’ilpleut, des infiltrations d’eau sont à prévoir. Par mesure de sécurité, il estsuggéré de dégager la partie inférieure des corniches afin de faciliterl’écoulement de l’eau de pluie. Pour ce faire, il n’est pas nécessaire dedégager l’ensemble du toit; il faut créer des espaces de ± 12 pouces de largeurpar une hauteur sur le toit de ± 36 pouces. Ces espaces de ± 48 poucespermettront à l’eau de s’écouler sans encombre », écrit l’APCHQ.

« Ilfaut aussi libérer de toute accumulation de neige les seuils desportes-fenêtres (portes patio) et des portes des descentes de sous-sol ouvertesainsi que les margelles des fenêtres de sous-sol, afin d’éviter lesinfiltrations d’eau. »

Bien sûr, il faut déneiger balcons etterrasses à intervalles réguliers, ce à quoi l’APCHQ ajoute : « En cas deredoux, si les gargouilles ou les drains ne peuvent laisser évacuer l’eau, il ya alors un risque important d’infiltrations d’eau. »

L’APCHQprovinciale transige avec plus de 17 000 entreprises réunies au sein de 15bureaux régionaux, lit-on dans le communiqué. En 1976, elle a instauré unprogramme privé de garantie sur les bâtiments résidentiels neufs. Elle a crééen 1986 un plan de garantie couvrant les travaux de rénovation. Elle aégalement mis sur pied la bannière Réno-Maître en 2002. L’Association et sesmembres effectuent ainsi 76 % des travaux en habitation. Étant leseul agent négociateur patronal des relations de travail dans le secteurrésidentiel, elle défend les intérêts de quelque 13 000 employeurs quiembauchent plus de 50 000 salariés.