PUBLICITÉ

iStockphoto

Un marché immobilier stable en 2014

Le marché immobilier canadien a rebondi en 2013, après l’adoption de règles plus strictes en matière hypothécaire l’année précédente. Dans la plupart des régions, les ventes ont grimpé légèrement au-dessus des normes de la dernière décennie, grâce à des taux d’intérêt peu élevés et à une baisse du taux de chômage. Les constructeurs ont suivi le rythme de la demande, soutenue par la formation de nouveaux ménages et une hausse stable des prix.

En effet, la hausse du prix des maisons suit celle du revenu des ménages; c’est une tendance plus durable qui s’installe après une décennie d’augmentations rapides. L’accession à la propriété se porte bien partout au pays, à l’exception des marchés des maisons individuelles de Vancouver et de Toronto; heureusement, le marché du condominium offre encore des prix abordables et présente une solution de rechange nécessaire aux milliers d’immigrants et de jeunes qui s’installent dans ces deux villes et qui ne peuvent pas s’offrir une maison individuelle dispendieuse. Riche de ses activités liées au pétrole, l’Alberta enregistre une forte croissance dans le secteur immobilier, ainsi qu’une hausse du prix des maisons, en raison de l’afflux d’autres Canadiens qui s’y installent pour trouver du travail. Le marché immobilier de la Saskatchewan reste lui aussi un marché fort, car le taux de chômage y est très bas; on assiste donc à une migration intérieure dans cette province.

On prévoit une stabilisation des activités immobilières en 2014, soutenue par des coûts d’emprunt bas et une création d’emplois stable. La Banque du Canada maintiendra vraisemblablement les taux d’intérêt pour une troisième année consécutive, vu une inflation faible et une monnaie forte. Par ailleurs, on s’attend à une croissance économique modérée en réponse à l’essor de la demande américaine, ce qui va de pair avec la croissance de l’emploi.

Toutefois, quelques facteurs défavorables viennent aussi colorer le marché immobilier, notamment le niveau d’endettement élevé des ménages et, à Vancouver et à Toronto, l’accessibilité restreinte à la propriété. Le prix des maisons devrait poursuivre une ascension modérée dans la plupart des régions, étant donné que les marchés sont largement équilibrés. En Alberta et en Saskatchewan, deux des provinces où la croissance est la plus rapide, les prix grimperont sans doute fortement, tandis qu’à Vancouver et à Toronto, on pourrait assister à une modeste baisse.