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Pourquoi lutter contre la nature?

La nature a la fâcheuse habitude de toujours vouloir se propager sur nos terrains. Elle est envahissante. Jusqu’à tout récemment, on la chassait à coups de tondeuse, de ciseaux et de pesticides. Mais les temps ont changé. De plus en plus de propriétaires l’invitent gentiment à se propager. Nous sommes à l’ère de l’habitation écologique.

Tout propriétaire peut contribuer à la bataille pour la survie de la planète, non seulement en choisissant judicieusement les matériaux pour sa résidence, mais en déplaçant son combat vers l’espace extérieur : carré de verdure,  jardin, cour arrière, entrée de garage et aire de détente et de réception.

Si vous construisez une terrasse, un patio ou autre structure extérieure, optez dans la mesure du possible pour un matériau qui nécessite aucun agent toxique à des fins de finition ou de préservation: solvant, teinture, produit de scellement, etc. Sinon, la teneur doit être faible.

Le bois, la pierre, la brique et même le béton sont des matériaux qui cohabitent merveilleusement avec l’habitation écologique. Le bois composite fait de plastique recyclé et de fibres de bois n’est pas à dédaigner non plus. Comme il s’agit de structures de moindre envergure, vous avez devant vous l’occasion idéale d’opter pour des matériaux recyclés.

C’est beau la pelouse, mais sachez que son heure de gloire est passée. Non pas qu’il faut la bannir complètement, mais il faut la circonscrire au maximum. Son entretien exige trop d’eau et de produits chimiques. La pelouse n’est pas naturelle. Elle est une création artificielle de l’être humain. Tournez-vous vers la pierre, un lit de cailloux, des massifs floraux et des plantes par-ci par-là et tout autre couvre-sol naturel. Au fait, n’adoptez que des plantes indigènes car elles exigent peu d’eau et d’engrais chimique.

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Faites une croix sur le béton coulé et l’asphalte pour l’entrée de garage et les allées principales et secondaires. Le matériau en soi n’est pas mauvais, mais leur surface lisse achemine l’excès des eaux de pluie vers les égouts de la municipalité, les surchargeant inutilement tout en drainant des polluants. Le chemin naturel des eaux de pluies, c’est le sol. Optez donc pour un pavé non lisse comme la brique, la dalle de béton ou un granulat de pierres. Les eaux de pluie s’écouleront par les fentes.

Parlant des eaux de pluie, pourquoi ne pas les récupérer? C’est devenu pratique courante. Pourquoi pas vous? Les contenants disponibles sur le marché s’intègrent bien au look extérieur, Sinon, sachez que le gouvernement subventionne l’installation d’une citerne souterraine par le biais du crédit d’impôt RénoVert.

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Ce crédit d’impôt couvre aussi l’installation d’une éolienne dans votre cour arrière et celle de panneaux solaires photovoltaïques. Au sujet de ces panneaux, si vous aimez bricoler, il vous est possible de les fabriquer vous-mêmes. Ils seront rudimentaires, bien sûr, tout comme la douche solaire à l’extérieur durant la saison estivale, la pompe à eau solaire pour alimenter le jardin au besoin, les fruits et légumes ou un jeu d’eau quelconque: jet, fontaine, cascade. Vous n’avez qu’à consulter la référence ci-dessous.

Une fois votre paradis vert sur pied, sortez le hamac et détendez-vous. C’est excellent pour évacuer le stress et échapper aux polluants de l’intérieur de la maison si vous ouvrez peu souvent vos fenêtres.

Référence

  • Le solaire chez soi, des solutions simples et économiques pour les bricoleurs, Vincent Albouy et Jean-Paul Blugeon, dessins Jef Vivant, Édisud, 2009, 191 pages

Photos : istock.com