PUBLICITÉ

Les ventes résidentielles en chute libre

iStockphoto
iStockphoto

Les ventes résidentielles ont baissé pour un quatrième trimestre consécutif au Québec. Une chute de 7% au cours du deuxième trimestre de 2013 par rapport à la même période l’an dernier.

Pendant que les régions d’importance dégringolaient: Saguenay -15, Québec -14, Trois-Rivières -13, Montréal -9 et Gatineau -7 (sauf Sherbrooke qui a connu une hausse de 4%), un groupe de petites villes sont venues amortir la chute avec des performances remarquables: Victoriaville +28, Mont-Tremblant +26, Rivière-du-Loup +19, St-Adèle +13, Shawinigan +9 et Drummondville +8.

Le prix moyen d’une unifamiliale se situait à 230 000$. Ce qui fait dire à Paul Cardinal, directeur du service Analynse de marché à la Fédération des chambres immobilières du Québec (FCIQ): « Depuis quelques trimestres, on observe un net ralentissement de la progression des prix dans plusieurs secteurs de la province. Les propriétés demeurent également sur le marché plus longtemps. Le délai de vente moyen pour la province, toutes catégories de propriétés confondues, est passé de 90 jours, au deuxième trimestre de 2012, à 102 jours, au deuxième trimestre de 2013 ».

Quel est le prix moyen d’une unifamiliale dans chacune des grandes agglomérations urbaines? 282 000$  à Montréal,  253 000$ à Québec, 235 000$ à Gatineau, 185 000$ à Saguenay, 150 000$ à Trois-Rivières. Pour Sherbrooke, les statistiques de la FCIQ montrent que, toujours par rapport au deuxième trimestre de 2012, la moitié des maisons se sont vendues à un prix supérieur à 196 125$.

Quels sont les faits saillants du deuxième trimestre de 2013? Les ventes ont explosé à Magog (+11%) tandis que le prix moyen des plex a augmenté de 3 % à Montréal pour s’établir à 429 000 $ comparativement à  une hausse de  9 %  à Québec  pour se fixer à 305 000 $.

Parallèlement, la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL) nous apprenait que la tendance des mises en chantier d’habitations dans les grandes agglomérations urbaines se chiffrait à 30 687 en juin, comparativement à 31 581 en mai. Selon la SCHL, cette tendance correspond à la moyenne mobile de six mois du nombre mensuel désaisonnalisé et annualisé (DDA)(1) de mises en chantier d’habitations.

Kevin Hughes, économiste principal à la SCHL pour le Québec : « Pour la première moitié de 2013, le bilan des mises en chantier d’habitations est en baisse de 25 % comparativement à la même période l’an dernier. Une diminution de pareille ampleur a été observée tant dans le segment des maisons individuelles que dans celui des logements collectifs. Pour ce qui est des maisons individuelles, l’affaiblissement de l’activité est attribuable, entre autres, à la modération du marché de l’emploi ainsi qu’à la détente du marché de la revente, où l’offre est en croissance et la progression des prix s’estompe.

Quant au recul de la construction de logements collectifs, il découle de l’offre relativement élevée sur le marché en ce moment. Ce contexte de marché s’applique à la majorité des grands centres urbains au Québec et est conforme à nos prévisions ».

Références

  • La Fédération des chambres immobilières du Québec.
  • Société canadienne d’hypothèque et de logement

Photo : IStock Photo LP