PUBLICITÉ

Les préférences des baby boomers

Les baby boomers sont bien là où ils sont etça va leur en prendre gros pour déménager. C’est ce que révèle la mise à jourd’une étude réalisée il y a 15 ans par l’Association provinciale desconstructeurs d’habitations du Québec (APCHQ) et la Société d’habitation duQuébec (SHQ).

La mise à jour indique qu’en 2010, les projetsdes baby boomers sont essentiellement les mêmes qu’en 1995, soit : conserver leur lieu actuelcomme habitation future ; déménager au besoin seulement et, si possible,dans le même quartier et dans une maison plus petite ; puis, si lafantaisie de déménager s’abat sur eux, autant le faire à la campagne et versles centres de villégiature, à proximité des plans d’eau ou des centres de ski.

« Les résultats préliminaires du rapportdémontrent que les baby-boomers constituent essentiellement une cohortesédentaire qui n’aspire pas à changer de résidence au cours des années à venir »,affirme Jean-Paul Filion, directeur principal du Service du développement desaffaires et des relations gouvernementales de l’APCHQ. Les baby-boomers sontextrêmement satisfaits de l’habitation qu’ils occupent actuellement et comptenty demeurer encore en moyenne pour une période de 14 ans. L’adaptation de larésidence afin d’y demeurer le plus longtemps possible est également un choixprivilégié. Ils souhaitent même payer pour des soins à domicile afind’augmenter la période au cours de laquelle ils occuperont leur maison actuelle.Ceci confirme de manière non équivoque la première trajectoire majeure identifiéeil y a 15 ans. »

Une proportion de 60 % des répondants affirmentrechercher une habitation plus petite. De plus, les baby boomers feront toutpour ne pas aboutir dans une résidence pour personnes retraitées. Malgré tout,40% ont dit qu’ils opteront pour une résidence s’ils n’ont pas le choix.

Les baby boomers sont obsédés par l’idéed’habiter une maison plus petite. Leurs préférences ? 23% choisissent unemaison individuelle isolée et 22% une copropriété, bien que les trois quart neveulent rien savoir d’une tour de dix étages et plus.    

Les deux tiers des répondants refusent d’habiterau centre-ville de Montréal ou de Québec ou même en périphérie.

Le document « Toute l’industrie en parle »est disponible à www.apchq.com/presse, sectiontéléchargement.