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Les parents au secours des enfants

Je vous ai parlé de la fille de ma conjointe qui fait des pieds et des mains pour acheter sa première maison. Le rêve date de plusieurs années.

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Dans les moments de découragement, elle répète que les boomers ont été très chanceux parce qu’ils ont connu les belles années, celles où l’argent coulait à flots, tandis que les jeunes d’aujourd’hui vivent des années maigres, ont moins d’argent que leurs parents et que, par conséquent, ils ont besoin d’eux pour acheter leur première propriété.

Les jeunes d’aujourd’hui font moins d’argent que les boomers au même âge? Faux, rapportait un sondage mené par BMO Banque de Montréal en mai 2014. Non seulement ils gagnent plus d’argent, mais ils dépensent davantage que les boomers au même âge. Autre époque, autres mœurs.

Ce sondage avait fait plaisir à ma conjointe qui rappelle maintes fois à sa fille qu’elle et son conjoint de l’époque ont trimé très dur pour acquérir leur première propriété. Épargne, dépenses réduites, heures supplémentaires au travail. Sans compter les heures et les heures consacrées aux rénovations.

Par contre, le Rapport BMO 2015 sur l’achat d’une propriété, publié la semaine dernière, donne raison à la fille de ma conjointe sur son deuxième point, à savoir que les jeunes d’aujourd’hui ont besoin d’un coup de main de leurs parents pour leur mise de fonds. Et peut-être même pour celle de la deuxième propriété si jamais ils accédaient à une résidence plus grande.

Selon BMO, «42% des propriétaires actuels qui aimeraient avoir une maison plus grande s’attendent à recevoir un soutien financier de la part de leur famille. De même, 42% des acheteurs d’une première propriété espèrent eux aussi que leurs parents ou leurs proches les aideront à financer l’achat de leur maison, ce qui représente une augmentation de 12% par rapport à l’année dernière.»

Voici d’autres grandes lignes puisées intégralement dans le communiqué de presse:

  • les acheteurs d’une première maison qui dépendent de leur famille s’attendent à ce que celle-ci paie en moyenne 12% du prix de leur maison au moment où ils en feront l’achat. Pour leur part, les propriétaires actuels qui souhaitent agrandir leur maison et qui dépendent de leur famille sur le plan financier espèrent que celle-ci leur fournira en moyenne 20% du prix de leur future propriété;
  • parmi ceux qui dépendent du soutien financier de leur famille, 50% de ceux qui veulent une plus grande maison et 40% des acheteurs d’une première propriété affirment qu’ils ne seraient pas en mesure de s’acheter une maison sans un tel appui.

Déclaration de Martin Nel, vice-président, Produits bancaires aux particuliers, BMO Banque de Montréal: «Qu’il s’agisse d’acheter une première propriété ou de déménager dans une autre maison, nous voyons de plus en plus d’acheteurs se lancer dans l’aventure avec le soutien financier de leur famille. Il est important pour les acheteurs et pour leur famille de discuter du budget disponible et des attentes en matière de soutien financier. L’élaboration d’un plan d’épargne détaillé et d’un budget à mettre en place après l’achat pourra les aider à déterminer ce qu’ils ont véritablement les moyens de s’offrir.»

Je vous entends d’ici. Les jeunes auraient-ils plus d’argent, donc moins besoin du soutien de leurs parents s’ils dépensaient moins? Ça, c’est un autre débat.

D’autres infos sont disponibles sur le site de BMO Banque de Montréal

Lien du sondage dans le billet de Casarazzi : Les jeunes d’aujourd’hui sont plus riches

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