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Les Nations unies sous votre toit

Ouvrir la porte de sa maison à un immigrant  ou à un étranger de passage est un geste hautement symbolique, mais l’inviter chez soi pour partager un repas est encore plus profond.

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La formule du potluck s’y prête à merveille. Au lieu de confectionner lui-même le repas, l’hôte demande aux invités d’apporter chacun un ou plusieurs plats: hors d’œuvre, potage, met principal, dessert, etc. Chez nous, c’est la formule que nous retiendrons si nous recevons pour un repas de Noël cette année.

Là où ça devient intéressant, c’est lorsque l’hôte organise un potluck en n’invitant que des immigrants. Chacun d’eux apporte un mets typique de son pays.

Mon fils a participé à un potluck récemment. L’hôte était un Indien. Il avait confectionné un riz au curry. L’Espagnole avait apporté une omelette espagnole. Le Norvégien s’était rabattu sur un roulé au saumon fumé avec fromage et épinards. La Suédoise avait opté pour des boulettes de viande avec des épices typiques de son pays. La Britannique avait choisi un pâté aux pommes de terre et aux carottes. L’Italien s’était tourné vers les pâtes.

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Devinez ce que mon fils a apporté? Un pâté chinois. Il l’a fait lui-même. Je l’avoue, son père lui a donné un gros coup de main, mais quand même.

Vous pouvez inviter le nombre de nationalités que vous voulez à votre potluck et transformer votre maison en un temple des Nations unies le temps d’une soirée. Le volume de bouffe sera énorme, mais chacun pourra repartir avec une portion d’un plat étranger.

Si vous habitez en région, c’est encore mieux. Le potluck est un bon moyen de briser la glace et de créer les premiers liens avec l’immigrant.

Mon fils a adoré l’expérience. La soirée s’est terminée sur le seuil de la porte à jaser de tout et de rien, des coutumes de chaque pays, des difficultés de l’immigrant à apprivoiser la langue française, et l’hiver canadien bien sûr.

Photos : iStockphoto LP