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Les maisons s’offrent à vous

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Je vous parlais récemment de la fille de ma conjointe qui, après avoir franchi le cap des 30 ans, se meurt d’acheter sa première maison.

Elle a levé les yeux au ciel en apprenant que la Banque du Canada avait baissé son taux d’intérêt, déjà excessivement bas, à moins d’un pour cent. Elle était consciente qu’elle devait mettre les bouchées doubles pour profiter des circonstances favorables qui durent depuis des années et qui, selon toute attente, devraient se terminer bientôt.

Si j’avais un penchant sadique, je lui ferais lire les lignes suivantes. Mais comme je l’aime bien, je lui épargnerai ce cruel rappel des circonstances favorables du marché qui, répétons-le, s’étirent.

Craig Wright, premier vice-président et économiste en chef chez RBC Banque Royale, a déclaré: « Au cours de la dernière année, les améliorations de l’accessibilité à la propriété au Québec ont constitué certaines des évolutions les plus importantes observées dans les provinces canadiennes. Les acheteurs de la province ont bénéficié des conditions les plus favorables en près de six ans pour les maisons unifamiliales, et en dix ans pour les appartements en copropriété. Toutefois, ces conditions plus favorables n’ont pas stimulé de façon importante l’intérêt des acheteurs, l’activité du marché demeurant plus faible que les moyennes historiques. »

Imaginez! Les conditions les plus favorables en près de six ans pour les maisons unifamiliales et en dix ans pour les appartements en copropriété. Malheureusement, comme le dit M. Wright, beaucoup d’acheteurs n’ont pu en bénéficier.

La déclaration de M. Wright accompagnait la publication par le département Recherche économique RBC de son plus récent rapport Tendances immobilières et accessibilité à la propriété.

Selon les données du rapport, l’accès à la propriété au Québec devient de plus en plus facile. Aux taux d’intérêt incroyablement bas s’ajoute la création de quelque 50 000 emplois au Québec dans les cinq premiers mois de 2015, ce qui augmente le pouvoir d’achat de plusieurs Québécois et Québécoises qui veulent se construire une maison ou acquérir une nouvelle propriété.

Pour Montréal, RBC confirme le diagnostic de plusieurs analyses du marché, à savoir que les prix des propriétés ont stagné, même baissé dans certains cas, à cause entre autres du trop grand nombre de copropriétés construites mais non vendues, faute d’acheteurs. Par contre, vu la création de milliers d’emplois, la demande a légèrement repris de la vigueur depuis le début de 2015.

Pour lire le rapport en entier, cliquez ici.

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