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Le nombre de mises en chantier augmente toujours

C’est parti! Les mises en chantier se multiplient et ce sera comme ça le reste de l’année. Et l’année prochaine! Et l’année qui suivra! Et les années qui suivront!

Car selon la Société canadienne d’hypothèque et de logement (SCHL),  le profil démographique du Canada fait en sorte que la demande se fera forte dans le domaine de la construction résidentielle. Pour le moment, elle se situe à environ 175 000 logements par année.     

Au mois de juin, le nombre de mises en chantier au pays a atteint le chiffre de 140 700, comparativement à 130 300 en mai. La hausse s’est faite sentir autant dans les maisons individuelles que dans les logements collectifs. 

Mais le Québec traîne de la patte! Le nombre de mises en chantier dans ses centres urbains a chuté de 6,3% en juin. En fait, tout l’est du pays en arrache, la région Atlantique accusant une baisse de 3,9% alors que l’Ontario affichait une hausse de 3,1%, bien timide comparativement aux hausses de 25% en Colombie-Britannique et 59,4% dans les Prairies (Alberta, Saskatchewan, Manitoba). Comme on peut le voir, l’ouest du pays joue le rôle de locomotive nationale en matière de construction résidentielle.   

D’autre part, selon le Building Industry & Land Development Association, toujours au mois de juin, la vente de maisons neuves et de condos dans le Toronto métropolitain a atteint le chiffre de 3782 unités, une hausse de 16% par rapport à juin 2008. Ce faisant, Toronto est revenu à son niveau de juin 2007.

C’est une nouvelle que les investisseurs de la Ville Reine accueilleront avec un soupir de soulagement car l’industrie de la construction résidentielle vivait une tragédie à Toronto. Pour les six premiers mois de l’année, la vente de maisons neuves et de condos avait baissé de 32% comparativement au premier semestre de 2008. Ouch!

Selon les experts, les entrepreneurs réussissent à monter la pente car ils écoutent davantage les consommateurs qui réclament des maisons plutôt modestes, vu l’état de leurs finances provoqué, entre autres, par la crise de l’industrie automobile. Et ces experts ont un message à l’intention des consommateurs : « Profitez des bas prix actuels car ils ne reviendront pas de sitôt! »