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La mise de fonds bloque les jeunes

Comme je vous racontais récemment dans le billet  Cessez de reporter à demain, la fille de ma conjointe ronge son frein en attendant d’accumuler suffisamment de dollars pour constituer une mise de fonds en vue d’acheter sa première maison.

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Après des années de dépenses excessives, elle s’est faite violence en se convertissant à l’épargne. Ses dettes sont remboursées. Elle commence à accumuler, mais elle est loin du compte.

Quand on se compare, on se console, dit le proverbe. La fille de ma conjointe n’est pas seule. Selon l’Association provinciale des constructeurs d’habitation du Québec (APCHQ), la constitution d’une mise de fonds est le principal facteur qui empêche les jeunes ménages de devenir propriétaire.

«Selon un sondage mené pour l’APCHQ à l’automne 2013 auprès de familles désirant faire l’achat d’une propriété pour la première fois, 70 % d’entre elles déclaraient que la mise de fonds représentait le principal obstacle auquel elles faisaient face. Avec l’augmentation du prix des maisons depuis le début des années 2000, les ménages doivent parfois verser une mise de fonds de deux à trois fois plus élevée qu’il y a quinze ans», écrivait l’APCHQ dans un communiqué de presse.

Le communiqué visait à souligner le programme Accès Famille lancé par la ville de Québec. Sous certaines conditions, l’administration du maire Régis Labeaume se montre disposée à accorder des prêts sans intérêt aux jeunes ménages voulant s’établir à Québec.

«Nous sommes très satisfaits de la mise en place de ce programme qui aura un impact significatif sur la capacité de certains ménages d’accéder à la propriété, affirme le directeur des communications de l’APCHQ, François-William Simard. Avec seulement 61 % de ménages propriétaires au Québec, alors que ce taux atteint au moins 70 % dans toutes les autres provinces canadiennes, des initiatives comme celle annoncée hier par le maire de Québec doivent être saluées. Nous espérons que d’autres suivront cet exemple.»

L’APCHQ demande au gouvernement du Québec d’appliquer un programme semblable à l’ensemble du Québec.

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