PUBLICITÉ

La construction résidentielle ralentit…mais la bulle persiste!

Les mises en chantier ont atteint leur vitesse de croisière au pays. C’est du moins la conclusion du rapport  Perspectives du marché de l’habitation de la Société canadienne d’hypothèque et de logement (SCHL) couvrant le troisième trimestre de 2010.

« Le nombre de mises en chantier d’habitations devrait s’établir entre 170 200 et 198 400 cette année et entre 146 900 et 210 500 l’an prochain », indique la SCHL.

La construction résidentielle se stabilise car elle se fait rattraper par la lame de fond démographique qui marque le pays d’un bout à l’autre. De plus, le nombre de maisons disponible sera élevé les deux prochaines années car le marché de la revente est en perte de vitesse. Le nombre d’acheteurs diminue.  

« Compte tenu du rééquilibrage de l’offre et de la demande, on peut s’attendre à ce que le prix MLS® moyen (prix moyen de la revente d’une maison) se stabilise d’ici la fin de 2010 et qu’il progresse légèrement en 2011 », termine la SCHL.

Par contre, selon un article de La Presse canadienne basé sur un rapport du Centre canadien de politiques alternatives, la bulle immobilière tant redoutée n’est toujours pas derrière malgré le ralentissement de la vente de maison.

D’après le Centre, « les prix de vente de maisons se situent actuellement de 4,7 à 11,3 fois le revenu annuel moyen des Canadiens – bien au-delà des niveaux historiques de confort entre trois et quatre fois le revenu moyen » dans les six principaux marchés urbains du pays.

Selon le chercheur David McDonald :«Une hausse de seulement un à 1,25% des taux hypothécaires par les grandes banques canadiennes suffirait à causer une crise immobilière similaire à celle qui affecte les Etats-Unis. »  

Il ajoute : « «Ce qui inquiète aujourd’hui, c’est que les six principaux marchés, pas seulement Vancouver et Toronto, sont hors de la zone de confort, a mentionné M. Macdonald. Les prix moyens dans ces six principaux marchés se situent au-dessus de 300 000$.»

D’autres observateurs du marché immobilier se montrent plus optimistes que M. McDonald.