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Fixation du loyer : les propriétaires réclament plus de pouvoir

L’Association des propriétaires du Québec (APQ) aimerait bien que la Régie du logement accorde plus de latitude aux propriétaires quand vient le moment d’augmenter le prix du loyer.

En marge d’une rencontre entre les ministres responsables du dossier habitation de partout au Canada début décembre, l’APQ a profité du moment pour faire part de ses doléances par voie de communiqué de presse.

Elle a suggéré au ministre québécois de profiter de l’occasion pour s’inspirer de ce qui se passait dans les autres provinces afin de régler les problèmes qui persistent à la Régie du logement.  

Exemples : en Ontario, le gouvernement contrôle la fixation des prix de loyer en ce qui regarde les locataires déjà installés. Si l’appartement se vide, c’est le propriétaire qui décide de l’augmentation à imposer au futur locataire. Le gouvernement ne s’en mêle pas.

Au Nouveau Brunswick et en Alberta, c’est encore mieux! Les propriétaires agissent à leur guise.

« Le Québec est doté d’un système de contrôle des loyers parmi les plus restrictifs au monde », estime Martin Messier, président de l’APQ. « Il est trop sévère actuellement et nous demandons au gouvernement de l’assouplir afin que nous puissions attirer l’intérêt des investisseurs dans l’immobilier locatif résidentiel au Québec. »

« À titre d’exemple, ajoute-t-il, dans le calcul d’augmentation de cette année, chaque tranche de 1 000 $ investis dans des rénovations majeures ne donnait que 3,33$ d’augmentation mensuelle de loyer. Cette situation dénoncée au Ministre des affaires municipales, des régions et de l’occupation du territoire, M. Laurent Lessard, lors d’une récente rencontre, doit être corrigée. La méthode de fixation déjà trop sévère doit être améliorée pour permettre des rendements acceptables. »

Il y a longtemps aussi que l’APQ réclame que l’on accorde la possibilité aux propriétaires d’exiger un dépôt de garantie auprès des locataires au cas où ces derniers provoqueraient des dégâts dans les appartements. Ce dépôt serait pratique courante ailleurs au pays.