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Fisc, hypothèque et pension alimentaire

Se présenter chez son prêteur pour renouveler l’hypothèque de la maison exige de la préparation, histoire de pouvoir répondre adéquatement aux questions qui seront posées. Autrement dit, on veut être en contrôle de son dossier.

Or, le contrôle absolu n’existe pas, surtout quand nous sommes en couple. Des actes de délinquance rattachés au passé au conjoint peuvent nous rattraper, comme le rapporte la journaliste Isabelle Ducas de La Presse.

C’est l’histoire d’une femme qui se présente chez son prêteur pour renouveler son emprunt. Mauvaise nouvelle : elle apprend qu’une hypothèque légale est inscrite sur la maison qu’elle possède avec son conjoint. Ce dernier a payé en retard les pensions alimentaires de ses deux enfants nés de deux unions différentes. Or, cela remonte à 13 ans.

Pour ce fait rattaché au dossier de son conjoint, la femme se voit menacée de subir une augmentation du taux d’intérêt. L’hypothèque légale plane sur sa tête comme une épée de Damoclès. Il y a aussi dans l’histoire une dette envers Revenu Québec. La femme constate que non seulement le fisc a le bras long, mais il ne vous tient pas nécessairement au courant.

Pour que tout débloque, il faudrait la collaboration des ex de son conjoint. Mais que faire lorsque les ex refusent de collaborer? Le lancement d’une entreprise par le conjoint suivi d’une faillite est venu compliquer le dossier.

La femme en question finira par se sortir du bourbier. Elle et son conjoint ont accepté de soumettre leur dossier à des spécialistes qui expliquent pourquoi le couple s’est retrouvé avec un tel problème sur les bras. Et ils ont accepté que la journaliste publie leurs états financiers.

Très intéressant à lire. Surtout pour les détenteurs d’une hypothèque.

Photo: istock.com