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Deux billets de cinéma ou une assurance locataire?

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Après Desjardins Assurances générales en juillet, c’est au tour de TD Assurance de tirer la sonnette d’alarme.

Selon un sondage commandé par l’institution financière, 38% des locataires de moins de 35 ans ne possèdent pas d’assurance locataire. Le pourcentage recoupe celui de Desjardins selon lequel 35% des 18 à 34 ans n’ont souscrit à aucune assurance habitation au Québec.

« Le fait de quitter le domicile parental pour la première fois peut procurer un sentiment d’émancipation, mais cette situation peut également apporter son lot de responsabilités financières, déclare Sylvie Demers, présidente, groupe Marché de l’affinité, TD Assurance. Les locataires qui ont de la difficulté à joindre les deux bouts pourraient être tentés de renoncer à l’assurance locataire afin de réduire leurs dépenses. Or, ils devraient tenir compte du coût de remplacement de leur ordinateur portable ou de leur téléphone intelligent, par exemple, à la suite d’un vol. Avant de déménager, il est important de comprendre les notions de base de l’assurance locataire et de bénéficier d’une protection adéquate pendant l’année scolaire. »

Mme Demers détruit cinq mythes reliés à l’assurance locataire.

Premier mythe: il est faux de croire que le locataire est protégé par la police d’assurance du propriétaire.

Mme Demers explique: « Si le livreur de pizza glisse sur la glace dans l’entrée de votre immeuble, le propriétaire sera sûrement tenu responsable, car il lui incombe de mettre du sel. Cependant, s’il glisse à l’intérieur de votre appartement parce que vous avez omis d’essuyer une flaque d’eau, il est possible que vous deviez payer de votre poche ses frais médicaux, son salaire perdu ainsi qu’une indemnité pour préjudice moral. »

Deuxième mythe: il est faux de croire que le locataire peut se réfugier sous la couverture de son colocataire.

Par contre, il est possible de le faire, surtout chez les étudiants en manque d’argent. Mais il est évident que la valeur des biens varie d’un colocataire à l’autre.

« Il faut aussi prévoir qui sera responsable de la police d’assurance, pourra y apporter des modifications et présentera les demandes d’indemnité », ajoute Mme Demers.

Troisième mythe: il est faux de croire que les probabilités qu’un incident se produise soient trop minces pour contracter une assurance.

« J’ai entendu plusieurs histoires de locataires qui décident de renoncer à l’assurance locataire simplement parce qu’ils croient ne courir aucun risque, indique Mme Demers. Pourtant, un incident fâcheux peut arriver à tout le monde, et ce, partout et n’importe quand, et les répercussions financières peuvent être importantes. »

Des exemples concrets : une entrée par effraction, des dommages causés au logement pendant un party, des tuyaux qui éclatent sous un gel extrême pendant l’absence du locataire, un étudiant au budget limité qui se fait voler ses biens.

Quatrième mythe: il est faux de croire que l’assurance locataire échappe au budget du locataire.

« Le coût de l’assurance locataire peut être aussi peu élevé que le prix de deux billets de cinéma : c’est peu cher payé pour avoir la tranquillité d’esprit en cas d’imprévus, affirme Sylvie Demers. De plus, vous pourriez bénéficier de rabais intéressants en souscrivant votre assurance auto et votre assurance locataire de la même compagnie ou encore par l’intermédiaire de votre association professionnelle ou de votre association étudiante ou de diplômés. »

Cinquième mythe: Il est faux de croire que l’assurance des parents couvre tout

Selon TD Assurance, devant le faible coût de l’assurance locataire, certains parents préfèrent que leur enfant ait sa propre police au lieu de modifier la leur.

(Source TD Assurance)
Lire le billet: Trop de jeunes négligent l’assurance habitation

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