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Puisé dans le journal L’Écho de Maskinongé. Le journalisteJean-Michel Benoît raconte la triste histoire d’une résidente du village (situéentre Berthierville et Trois-Rivières) qui n’a pas mis les pieds chez elledepuis le 23 juin dernier. À vrai dire, personne n’a le droit d’entrer dans lamaison sans autorisation. De toute façon, la propriétaire n’a pas l’intentiond’y retourner un jour. Si elle s’écoutait, elle y mettrait le feu.

Plutôt « ouacheux » à regarder, n’est-ce pas! Lechampignon s’appelle la mérule pleureuse et il se répand aux quatre coins de lamaison. Celui que vous voyez se trouve sous la galerie de bois. Il mesure septpieds de long et un pied à sa pleine largeur. Inutile de vous dire qu’il estdangereux pour la santé.

Le champignon est si vorace qu’il a traversé les fondationspour se répandre à l’extérieur. Il s’attaque à tout ce qui est bois. Rien del’arrête! Même le chien de la propriétaire y a goûté! Devenu agressif, il a succombéà des tumeurs qui lui recouvraient le corps. La propriétaire établit un lienentre la mort de son animal et la mérule pleureuse mais ça reste à prouver.  

Le champignon est dangereux même sur une dépouille. Lessymptômes : on file mal comme si on avait la grippe, puis arrivent lesnausées et les maux de ventre.   

Précisons que l’âge de la maison est de 155 ans. On appelleça un bien patrimonial.

Le hic avec les vieilles maisons, c’est que l’humidités’infiltre au cours des années. Souvent aussi, elles reposent presque directementsur le sol et la cave est en terre. Je le sais, j’ai grandi dans une vieillemaison de campagne. Si les conditions d’aération sont mauvaises, danger!  

Ah oui! L’assureur refuse d’indemniser la propriétaire de larésidence de Maskinongé.

Si vous voulez en savoir davantage sur la mérule pleureuse,Wikipedia y consacre un article.

(Photo L’Écho de Maskinongé)