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Attention aux arnaqueurs!

Quand tout semble trop beau pour être vrai, et que vous avez l’impression de faire le « deal » du siècle en économisant beaucoup plus que vous ne le pensiez pour votre appartement, stop!

La revue Protégez-vous de ce mois-ci relate un cas qui ne semble pas unique du côté des arnaques. Alexandra Parent y décrit comment il peut être dangereux de se fier aux belles paroles.

À quel moment doit-on devenir vigilant? Lorsque la personne ne « peut » nous parler au téléphone et ne veut que correspondre par courriel (souvent bourré de fautes). Lorsque la personne demande un montant transféré dans un compte dit « sécurisé » – souvent ailleurs qu’au Québec – pour nous envoyer les clés de l’appartement.  Sachez que,  selon la Régie du logement, aucun dépôt ne devrait être exigé pour avoir les clés d’un logement. Ni pour des meubles fournis avec l’appartement, soit dit en passant.

Vous devez être capable de communiquer avec le locateur (souvent le propriétaire). En ayant son nom, son numéro de téléphone et son adresse, vous pouvez ainsi vérifier la véracité des coordonnées.

Du côté de la Régie du logement*, saviez-vous qu’un bail peut être verbal ou écrit? Il va s’en dire que la forme écrite est beaucoup plus facile à gérer en cas de litige. N’empêche qu’une fois l’entente prononcée (ou écrite sur un bail), le locataire ne peut plus changer d’idée. Ou presque. Il est responsable du logement le temps de l’entente ou du bail. Il semble que les seules façons de ne plus occuper le logement soient de le sous-louer ou de signer une cessation de bail (voir billet d’hier J’te quitte et le site de la Régie du logement).

On a rarement entendu parler des propriétaires qui changent d’idée. Mais cela arrive aussi. C’est arrivé à une jeune femme qui est allée visiter un logement avec une amie. Le concierge discute avec elles du prix du loyer et des avantages inclus comme le stationnement, les pots de peinture, etc. Le concierge demande un autre rendez-vous pour signer le bail. Ce n’est qu’une formalité, dit-il. Lorsque la jeune femme revient seule, le prix et les avantages ont changé. Elle est repartie furieuse sans signer le bail. Même si elle avait pu gagner sa cause, croit-elle, elle refusait de vivre auprès de gens en qui elle n’avait pas confiance.

* Pour vous protéger, il importe de vérifier auprès du personnel de la Régie du logement pour toutes les questions concernant un possible litige. Ce texte n’offre qu’une information générale.

Références : Régie du logement du Gouvernement du Québec (rdl.gouv.qc.ca) et le site Protégez-vous.ca