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Achats sur le Web : les Québécois se laissent prendre

Cocooning et cyberachat vont de pair. Si on effectue le grosde nos achats à partir de la maison, on sort moins. On profite davantage duconfort du foyer : café, chocolat chaud, pantoufles, petite laine sur ledos, selon vos préférences et vos habitudes.

Dans les trois derniers mois, les adultes québécois ontacheté pour 962 millions par le biais d’Internet. Nous sommes donc près defranchir le cap du milliard de dollars. Remarquez que les achats totalisaientaussi 962 millions au premier trimestre de l’année.   

Par contre, comparativement à l’an dernier, les achats ontaugmenté puisque les Québécois avaient acheté pour 902 millions en produits etservices entre avril et juin 2009.

« Même si cet indice trimestriel rapporte que le volumed’achat en ligne a connu cette année une progression limitée (6 %) parrapport à la même période l’an dernier, il indique aussi que la proportion decyberacheteurs au Québec s’est accrue de 21 %. Autrement dit, même si lesQuébécois n’achètent pas beaucoup plus que l’an dernier sur Internet, ils sonttout de même plus nombreux à le faire. D’ailleurs, si la tendance se maintient,les cyberacheteurs québécois dépenseront près de quatre milliards de dollarssur le Web en 2010 », déclare Najoua Kooli, directrice de projet auCEFRIO.

« Les consommateurs québécois ont pleinement adopté lecommerce électronique et commencent à expérimenter l’influence des réseauxsociaux et des ordiphones sur leurs pratiques d’achat, mais peu de nosentreprises tirent réellement profit de cette nouvelle réalité, constatePhilippe Le Roux, président de l’agence Phéromone. Beaucoup de noscommerçants n’offrent pas la possibilité d’acheter en ligne, ou alors, ils nele font que par le biais d’un catalogue électronique, une approche souventinefficace. »

Qui sont les cyberacheteurs? Des hommes à 21% et des femmes à18%. Ils ont entre 18 et 44 ans (34 %), ont des enfants(32 %), disposent d’un revenu supérieur à 80 000 dollars(39 %), détiennent un diplôme universitaire (35 %) et sont desprofessionnels (40 %) ou des étudiants (33 %).

Le sondage est mené chaque mois depuis l’été 2007.

« L’Indice du commerce électronique au Québec (ICEQ)mesure la proportion de Québécois qui effectuent des achats sur Internet et lesmontants qu’ils y consacrent, lit-on dans le communiqué de presse. Ces achatsse font tant sur des sites marchands que sur des portails de transactionsélectroniques entre consommateurs (eBay, par exemple).

L’ICEQ permet aux dirigeants québécois de prendre desdécisions encore plus éclairées sur leurs stratégies d’affaires et auxéconomistes de mieux suivre ce phénomène, qui est sorti de sa marginalité etoccupe désormais une place de plus en plus importante dans notre environnementcommercial. »