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Épargner, c’est rock and roll

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Est-ce possible? Une maison peut-elle générer des économies? On entend si souvent certains propriétaires se plaindre de tous les dollars qu’une résidence peut  pomper qu’on finit par penser qu’une maison, c’est un baril sans fond côté budget. Toujours il faut payer et payer et payer, de crier sur tous les toits les propriétaires les plus pessimistes.

Deux auteurs nous offrent divers moyens de réduire nos factures reliées à la gestion d’une résidence. Ils empruntent des chemins tout à fait opposés. Le premier opte pour  l’épargne classique; le deuxième emprunte le chemin le moins fréquenté.

Journaliste aux pages Affaires du journal La Presse, Stéphanie Grammond y va de ses conseils dans son bouquin Acheter sans se faire rouler. Côté assurance, elle invite les propriétaires à faire preuve de bon sens. Réaliser certains travaux de rénovation, se procurer des systèmes d’alarme, éviter de réclamer pour tout et pour rien auprès de l’assureur et se permettre une franchise au-delà de 300$ apportent beaucoup d’économies au bout de plusieurs années.

De plus, signale Mme Grammond, penser que les assureurs ne couvrent rien en cas de catastrophe naturelle est un mythe. Vents violents, pannes d’électricité, dégâts d’eau, l’assureur accepte de payer beaucoup de dommages, mais pas tous.  C’est le devoir du propriétaire de s’informer.

Ce réflexe de s’informer doit également se manifester au moment des travaux de rénovation et de l’achat de produits de consommation, argue Mme Grammond. Dans son livre, elle met le propriétaire en garde contre plusieurs mythes. Exemple: le prix élevé d’un produit et la marque de prestige ne vous mettent pas toujours à l’abri des problèmes.

Coach en finances personnelles, Michel Martel se présente comme un épargnant aguerri depuis plus de 30 ans. Par le biais de son livre S’enrichir grâce à l’argent poubelle, il propose une série de gestes quotidiens qui vous arracheront un sourire à l’occasion. Au bas de la description de chaque geste  -ou presque- l’auteur  indique le montant de l’économie sur une base annuelle et sur une période d’une vie.

Tout un chapitre est consacré à l’épargne qu’on peut générer entre les murs d’une maison. Exemples: la location d’une partie d’un garage d’une connaissance de l’auteur génère une économie d’environ 350$ au bout d’un an, 18 200$ au bout d’une vie. Pourquoi ne pas faire de même avec une pièce non utilisée de la maison?

L’auteur avoue préférer Internet à la télé. Il a donc annulé l’abonnement de télé par câble. Économie annuelle estimée : 804$. Pour toute une vie, 41 808$. D’autres astuces sont apportées: ouvrir la lumière du four au lieu de la porte lorsqu’on vérifie la cuisson, planifier l’achat d’électroménagers en déposant 5 à 10$ par semaine dans un compte distinct, faire l’épicerie le ventre plein, oublier la sécheuse et faire sécher le linge au grand air. Le bouquin est truffé d’astuces.  L’auteur décrit sa philosophie sous l’expression la «sobriété volontaire appliquée».  

 

Références

Acheter sans se faire rouler (déjouer les pièges de la consommation), Stéphanie Grammond, les éditions La Presse, Montréal, 2009, 237 pages.

S’enrichir grâce à l’argent poubelle, Michel Martel, Éduc’argent, collaboration spéciale Jean Martel, Shawinigan, 2012

 

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