PUBLICITÉ

Perception et budget du propriétaire

Comment le propriétaire canadien perçoit-il le marché immobilier actuellement?

iStock
iStock

Voici les réponses telles que rapportées par la Banque Manuvie du Canada par le biais d’un sondage mené auprès de 2 372  propriétaires canadiens de toutes les provinces, âgés de 20 à 59 ans et dont le ménage dispose d’un revenu d’au moins 50 000 $.

  • Près de deux propriétaires sur trois (63 %) s’attendent à ce que les prix du logement dans leur région augmentent dans la prochaine année, alors que moins d’un propriétaire sur dix (7 %) s’attend à ce qu’ils baissent (les résultats varient de manière considérable d’une région à une autre).
  • En Alberta, au Manitoba et en Saskatchewan, près d’un répondant sur cinq (19 %) s’attend à une baisse des prix au cours de la prochaine année, contre seulement 3 % des propriétaires de l’Ontario et 4 % de la Colombie-Britannique et du Québec.
  • Plus du tiers (38 %) des propriétaires canadiens trouvent que le logement dans leur région n’est pas abordable; 28 % des répondants considèrent que le marché immobilier de leur région n’est « pas suffisamment abordable » et 11 %, qu’il n’est « pas abordable du tout »; un peu plus de la moitié (51 %) d’entre eux trouvent que le logement dans leur région n’est « pas suffisamment abordable » et seulement un répondant sur dix trouve qu’il est « très abordable ».
  • La perception de l’abordabilité diffère d’une région à l’autre.
  • Les répondants qui résident dans les plus grandes zones urbaines du Canada (Vancouver, Calgary, Edmonton, Toronto et Montréal) sont beaucoup moins susceptibles de qualifier leur marché immobilier d’abordable (46 %) que ceux d’ailleurs au pays (68 %). Ce sont les répondants de Vancouver qui ont le moins l’impression que le logement est abordable (33 %).

Quelles sont les conditions budgétaires du propriétaire canadien moyen? Le sondage apporte les réponses suivantes.

  • Près de quatre propriétaires sur dix a manqué d’argent au moins une fois dans la dernière année.
  • Même si près de 75 % des répondants se disent parés contre les dépenses imprévues, leur fonds d’urgence n’est pas très important.
  • Le propriétaire canadien moyen affiche une dette hypothécaire de 175 000 $.
  • Les prix du logement peuvent nuire à d’autres aspects des finances des propriétaires. Même si près de trois propriétaires sur quatre (73 %) se disent tout à fait ou relativement prêts à faire face à une dépense imprévue (p. ex. voiture à réparer, chaudière à remplacer), d’autres résultats suggèrent que ce n’est peut-être pas le cas. Par exemple, plus d’un propriétaire sur trois (38 %) a manqué d’argent au moins une fois dans la dernière année.
  • Bien que certains d’entre eux ont eu accès à une marge de crédit (33 %) ou à un fonds d’urgence (23 %), d’autres ont dû avoir recours à leur carte de crédit à taux d’intérêt élevé (32 %) ou emprunter de l’argent auprès d’un membre de leur famille (14 %).
  • À l’échelle nationale, près de sept propriétaires canadiens sur dix (71 %) âgés entre 20 et 59 ans ont souscrit un prêt hypothécaire et la dette hypothécaire moyenne s’élève à 175 000 $.  Ce sont les propriétaires de l’Alberta (238 000 $) et de la Colombie-Britannique (228 000 $) qui sont les plus endettés, et ceux de l’Ontario (167 000 $), du Manitoba et de la Saskatchewan (151 000 $), de l’Atlantique (151 000 $) et du Québec (141 000 $) qui le sont le moins.

Pour le reste des infos, cliquez ici.

Photo: iStock.com